Reprise des exécutions sommaires avec dans le rôle de la victime le joueur slovaque Denis Kurek. Homme en forme de ce tournoi ? De part sa carrure athlétique probablement. Parce que niveau poker, Denis aura surtout couru derrière les jetons une bonne partie de la journée, se retrouvant à plusieurs reprises dans des situations à risque, tapis préflop, avant d’avoir remonté un stack décent. Insuffisant toutefois face à la bronca que mène les chipleaders de cette fin de journée.
Denis Kurek envoie son tapis pour 2045k UTG et voit Benjamin Ahrens l’imiter pour 1970k. Maxime Large décide de se joindre à la partie et snap-call, couvrant tout ce petit monde et espérant un joli strike.
Denis Kurek :
Benjamin Ahrens :
Maxime Large :
Benjamin et Denis sont clairement en danger sur le flop , confirmé par le turn. Mais une fois n’est pas coutume et la river change tout avec permettant à Ahrens de tripler, de sortir Denis Kurek et de laisser Large dans la peau du petit tapis (environ 700k à l’issue du coup).
Le Slovaque Denis Kurek
Dans la foulée, le tournoi perd un joueur sur lequel beaucoup d’espoirs étaient permis. Matthieu Rodriguez saute avec les As, tapis préflop, face à la paire de cinq d’ . La scène se déroule en table TV et Adrien frappe un 5 dès le flop.
Romain Semler nous glissera avec le sourire : « C’est fou, Adrien ne voulait pas me laisser devant au chipcount, il a fallu qu’il chatte son brelan ». La compétition est bien présente dans tous les esprits et Semler peut l’envisager sereinement avec un stack de 10 millions.
Matthieu Rodriguez est éliminée sur un bad beat en 24ème position
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…