Les joueurs sont toujours séparés en deux salles distinctes. Salle du haut, Simon Vaur met la pression à sa table, la 61. Avec un gros stack, il agresse souvent ses adversaires et Simon Delhuille en a fait l’amère expérience. Déstacké, il sera contraint de se lancer dans la bataille avec une main médiocre et se verra éliminé.
Simon Vaur ne relâche pas la pression à sa table et grinde tranquillement
C’est aussi le cas d’Olivier Brunet, salle du bas en table TV. Après un double up à tapis grâce à un full trouvé river, il ne fait malheureusement pas illusion longtemps et face aux gros stacks de sa table (dont celui de Thierry Raux, toujours en forme) et aux joueurs expérimentés (Jose Barbero est assis à sa droite, habitué des buy-in beaucoup plus élevés et qui affiche plus de 5,3 millions de dollars de gain en tournoi live), Olivier disparaît lui aussi de la zone.
Thomas Proudhom siège 1, nouvelle victime de la faim de jetons de Theo Rebour, siège 4
Table voisine, toujours en bas, c’est aussi le sort que connaît Thomas Proudhom. Avec 725k devant lui, soit une dizaine de blinds, il agresse la petite blind de Theo Rebour, un joueur Red Diamond et assis devant un stack bien fourni. C’est très vite payé et le showdown va vite tourner court.
Thomas Proudhom :
Theo Rebour :
Avec brelan dès la première carte ouverte, le board ne laisse guère d’illusion à Thomas qui se lève et salue ses adversaires avant de quitter la salle fermée au public.
Le Red Diamond Theo Rebour prend un plaisir certain aux tables physiques. Expatrié en Angleterre, à Liverpool plus précisément, dont il aime aussi à porter les couleurs, Theo est un fidèle des tournois live Winamax, qu’il a déjà pu fréquenter en France, en Espagne, au Maroc et en Irlande. Ici en Slovaquie, il a déjà accroché une ligne HendonMob de plus avec une place payée au Magnum
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…