Après déjà une heure et demie de jeu, il était temps de plonger dans ce Main Event à 500€, avec une première immersion parmi les nombreuses salles qui constituent notre galaxie de jeu pour les prochains jours.
Et un premier constat s’impose. Dans la hiérarchie des organisateurs d’événements les plus méritants, on peut placer l’équipe Winamax sur le podium, juste derrière les organisateurs d’un sommet du G7 ou d’un mariage que belle-maman voudrait à tout prix monter à sa sauce ! Ici, tout n’est que calme, luxe et volupté. Les shifts de croupiers passent tel un ballet incessant, tout de noir vêtu, et jonglant entre l’anglais, le français et le slovaque. Les corners d’info sont omniprésents. Les boutiques de la marque trônent en bonne place dans le lobby de l’hôtel. Et partout le marketing implacable de Winamax a imprimé sa présence, dans les salles bien sûr mais aussi dans les aires de jeu, sur les terrasses et dans les bars de l’hôtel. Le joueur évolue dans une bulle où tout a été pensé et pesé, pour qu’il n’ait plus qu’à savourer l’instant, le plaisir du jeu.
Le flot incessant des croupiers navigue d’une salle à l’autre
Ici, le branding de l’événement ne laisse rien au hasard : tout est fait pour que les joueurs évoluent h24 dans la sphère du W rouge
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…