Son nom ne me disait mais alors absolument rien : pourtant, Fraser MacIntyre possède l’un des palmarès écossais parmi les plus étoffés. Celui qui se place à la sixième de la Scotland All Time Money List grâce à se 842 000 dollars de gains cumulés en tournois live se hisse aussi parmi les protagonistes de ce Jour 2 du Main Event : 3,1 millions comptés chez monsieur ! « J’ai vraiment eu que des bons timings, surtout à tapis, comme les dix contre les neuf, par exemple », résume le runner-up de l’EPT Madrid 2012, qui n’a aucun setup favorable en particulier à conter. Des bonnes mains au bon moment, du grind, voilà une recette qui suffit amplement à Macintyre pour côtoyer les cimes du classement général.
From 494 000 to three millions : comment Ibrahim Senoussi a-t-il multiplié son tapis du Day 2 par six ? La réponse, l’intéressé nous la donne avec joie : « Au départ, j’ai surtout grind et open pas mal de mains. Puis j’ai eu ma première grosse confrontation avec les Dames contre As-Roi, qui m’a permis de bondir de 800 000 à 1,2 million. Ensuite, j’ai craqué les As avec Dame-Valet, histoire de up à 1,5 million, avant de faire doubler Pierre Calamusa, sur lequel j’ai double-up quelques instants plus tard », détaille l’intéressé.
Et de raconter la main en question : « Pierre ouvre, je le 3-bet du bouton avec les Dames, et il me 4-bet. C’est payé. Sur le flop , Pierre shoove avec Dix-Huit, je paye et ça passe. Là je devais alors avoir 2,6 millions, avant de grappiller quelques nouveaux jetons après ». Après un EPT Barcelone plus que lucratif – 6e de l’EPT Cup (39 600 €) et 3e d’un side event à 1 100 € (49 810 €), Senoussi cherche à confirmer son bel été du côté des terres dublinoises. Pour l’heure, son Day 2 s’apparent à un long fleuve tranquille.
Tableau de bord
Il reste 62 joueurs (sur 1 389 entrées)
Level 29 / Blindes : 15 000 – 30 000, BB Ante de 30 000
Moyenne : 1 120 000
Prix assuré : 1 500 €
Ils remportent 1 500 € 63e : Darragh Osullivan
64e : Marko Duric
65e : Sébastien Giangrosso
66e : Julien Montois
67e : John Keown 68e : Pierre-André Devoille (photo)
69e : Peter Loock
70e : Henrique Luis
71e : Bastien Laffeter
Ils remportent 1 350 € 72e : Olivier Vinet
73e : Thomas Kitt
74e : Laurent Donfut
75e : Eric Ravier
76e : Gregor Pizmic
77e : Vytautas Aganauskas 78e : Gaëlle Baumann (photo)
79e : Rayan Mokhtar 80e : Adrian Mateos Diaz (photo ci-dessous)
81e : Tomas Geleziunas
82e : Jean-Baptiste Mathieu
83e : Julien Madoumier
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…