L’impressionnante équipe de croupiers en pleine attribution des postes
Niveau 3 – 150/300 – Alors que la salle principale se remplit progressivement, le Day 1B commence par un long round d’observation où les joueurs se montrent méfiants et s’engagent dans les coups à reculons. A une table éloignée, je tombe sur un face à face engagé à la turn. Q-8-6-2. Le joueur UTG mise 1000 dans un pot non relancé et Christophe Colantoni, au bouton, paye en affirmant qu’il est devant. 8 à la river. Le joueur UTG checke et Colantoni dit que ce 8 ne l’arrange pas. Il décide de ne pas value-bet avec son Q-4 et bien lui en prend puisque son adversaire le trappait avec J-8.
Belle lucidité de Christophe Colantoni
La fin du niveau approche et je m’arrête devant la table de Sacha Cohen où il est face à une river K-9-J-J-3 multicolore. Il mise 1500 sur un pot de petite taille et son adversaire paye – Sacha montre une paire de 7, suffisant pour emporter le flop. Il fallait trouver la thin value.
Sacha Cohen dans ses oeuvres
Dans l’entrée du casino est disposé un confessionnal à disposition des joueurs comme aux amateurs – à l’intérieur, ils doivent répondre à une dizaine de questions et sont filmés par webcam. L’occasion pour eux de partager leurs impressions concernant le tournoi.
El confesionario – « Délivrez-moi Seigneur, parce que j’ai bluffé »
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…