Niveau 5 – blinds 150/300 ante 300 – 305 joueurs sur 383 inscrits
Les Français sont en forme lors de cette journée 1C. La preuve avec ces deux joueurs qu’on a suivi quelques temps.
C’est tout d’abord Paul-François Tedeschi qui trouve un spot pour doubler, lui qui avait perdu une bonne moitié de son starting stack. Il pousse ses derniers 12 000 avec et trouve un payeur immédiatement à sa gauche, avec . Le tableau permet au Français de revenir à niveau avec un peu moins de 30 000.
Les Français perfent bien sur ce Main Event. Alors on hisse haut les couleurs en attendant une Marseillaise dimanche ?On vous aurait bien mis des photos de nos représentants tricolores mais ça fait une heure que le wifi nous fait un caprice alors on vous promet une belle collection de portraits dès le dinner break !
Quelques instants plus tard, Antoine Labat, qui avait déjà tenté sa chance sur un jour 1 précédent, trouve un spot de rêve et une flush miraculeuse. UTG, Antoine pousse 600 et se voit 3-bet pour 1700 par son voisin. Koop porte les enchères à 4800, semblant sûr de son fait. Mais ô surprise, Labat envoie son tapis pour 35 000 et Aram snap-call ! Koop fait la grimace et demande le compte, pour finalisement décider de payer.
Et voilà un joli coup 3-way, avec trois premium, qui fait la joie de Labat, heureux propriétaire de l’As de coeur lui offrant couleur max.
Antoine Labat :
Aram Sargsyan :
Nico Koop :
Tableau complet :
Aram Sargsyan et Nico Koop sont éliminés à l’issue de ce coup improbable. Pour rappel, on avait assisté à une situation très proche lors du Big One for One Drop 2014 entre les Américains Drinan et Catz.
Antoine Labat peut sourire. Il sort deux joueurs avec ses deux As. Un chacun !
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…