Nero Nemesis, ça vous dit un truc ? Et 92i Veyron, toujours pas ? Si vous captez, c’est que vous suivez probablement, de loin comme de près, l’actualité du rap contemporain. Pour les autres, je ne vous jetterai sûrement pas la pierre, étant plutôt fan des douceurs musicales des années 1990 : X-Men IAM, NTM, MC Solaar, et j’en passe. Le fait est que le premier n’est autre qu’un album de Booba, introduit en décembre 2015, lorsque le second constitue l’un des morceaux phares dudit album.
Mais qu’est-ce vient bien foutre le Duc de Boulogne, comme il se fait parfois surnommer, dans un coverage poker ? Bonne question mon ami. Son morceau 92i Veyron reflète juste l’affluence actuelle du Main Event, tout simplement : 92 inscriptions déjà enregistrées au Jour 1A, pour 78 joueurs restants. Et comme vous vous en doutez, ce n’est pas au cours des premières heures de ce tournoi que des coups aussi rocambolesques les uns que les autres ont pointé le bout de leur nez. C’est donc avec un malin plaisir que je vous ai immortalisé les derniers visages familiers fraîchement débarqués dans le salon des Ambassadeurs.
Le vainqueur en titre Bruno Benveniste compte bien défendre son trophée, un an après sa victoire à plus de 90 000 balles. Back to back à l’horizon ?
Clemente Carreira, ancien régulier de l’ACF et auteur d’une cinquantaine de places payées sur le circuit.
Florence Allera, la reine des High Roller.
Miroslav Alilovic, demi-finaliste du l’EPT Monte-Carlo 2014 et runner-up des WSOP Circuit Marrakech 2015.
Parham Ahoor, qui a sorti son plus beau haut rose pour l’occasion.
Mèche parfaite, tenue de table parfaite, pokerface parfaite. Mais Pierre Merlin ne serait-il tout simplement pas parfait ?
Slimane Mameche et sa bonne humeur ont fait le déplacement ici à Deauville.
Il reste 78 joueurs (sur 92 inscriptions) Level 6 / Blindes : 200 – 400, Big Blinde Ante de 400 Moyenne : 35 000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…