Marketing et Event Manager chez WPT Enterprises, Maxime Rouison parcourt l’Europe de long en large au rythme des étapes WPT organisées sur le Vieux Continent. L’occasion pour nous d’échanger quelques instants sur la saison écoulée et bientôt clôturée, et d’évoquer les projets à venir du groupe, notamment sur le territoire français.
Poker52 | Après une année riche en événements WPT et WPTDS, quel bilan global tires-tu de cette nouvelle saison ?
Maxime Rouison : Je pense que nous avons vraiment consolidé l’image DeepStacks en Europe. On a vraiment gardé toutes nos étapes pour cette seconde saison Deepstacks sur le Vieux Continent, que ce soit à Bruxelles, Amsterdam ou au Portugal. On a démontré que les chiffres étaient là, notamment à Deauville, et que d’année en année, on enregistre environ 10 % d’augmentation sur tous nos stops. Nous sommes donc assez satisfaits.
Forcément, le gros highlight de notre saison en Europe est le partenariat avec partypoker LIVE, qui nous fait signer des gros Main Tour, comme en Russie, à Barcelone, Montréal, ou à Rozvadov. Ça nous ramène beaucoup de qualifiés, du sang neuf et une belle visibilité. Puis ça recrée des liens historiques avec partypoker LIVE. Ça donne beaucoup d’opportunités pour les joueurs de se qualifier. Honnêtement, en regardant cette saison, nous sommes vraiment contents.
Poker52 | Tu m’évoquais justement l’étape de Deauville. Depuis la première édition en 2016, l’affluence n’a cessé de grimper. Comment l’expliques-tu ?
M.R : Selon moi, Deauville est un stop emblématique où ont eu lieu les débuts du poker en France. Il y a beaucoup de Parisiens qui veulent jouer, et c’est une étape que les joueurs français ont envie de faire. Cela fait trois ans qu’elle se tient à la même date, toujours en partenariat avec partypoker : ça se passe bien.
Poker52 | J’imagine qu’il y a une volonté de ne pas s’aligner sur les mêmes dates que les autres tournois du circuit tricolore ?
M.R : Bien sûr. Nous sommes obligés. C’est pour le bien de l’écosystème. On ne peut juste pas aller au clash pour aller au clash. Les joueurs ne peuvent pas être partout et on le comprend bien. Donc on discute avec les autres opérateurs pour prendre le soin de créer des liens. Concernant le spot de Deauville, c’est la première fois qu’on le fait en mai parce que c’est la finale, donc c’est une étape un petit peu différente pour nous.
C’est beau de voir Deauville à une saison différente, et puis c’est un arrêt qui nous tient à cœur. C’est la quatrième fois que l’on vient, donc on est vraiment content de terminer la saison ici. Les chiffres sont relativement bons : on devrait se calquer sur décembre de l’année dernière, en sachant que le buy-in est plus élevé.
Poker52 | C’est un choix fort d’avoir sélectionné Deauville pour la finale. Pourquoi une telle décision ?
M.R : Encore une fois, nous avons un partenariat fort avec Barrière depuis plusieurs années. On veut simplement donner de la valeur à nos partenaires. Et avec Barrière, nous avons des discussions qui vont plus loin que Deauville. On aime travailler ensemble.
Poker52 | En France, les tournois middle buy-in marchent très bien, voire de mieux en mieux. Peut-on s’attendre à ce que le WPTDeepStacks s’implante ailleurs qu’à Deauville, en France ?
M.R : Bien sûr. Avec Barrière, qui a des casinos dans toute la France, et notamment avec les ouvertures des clubs à Paris, nous sommes intéressés pour nous ouvrir à d’autres casinos et faire d’autres étapes. Notamment là, ça va être une grosse fin d’année sur Paris. On voit que tous les cercles vont commencer à ouvrir.
Poker52 | Un WPTDeepStacks à Paris, c’est donc envisageable ?
M.R : Clairement, oui clairement. C’est le but. On a une marque à la fois belle et solide, nous travaillons avec des casinos depuis des années. Donc du poker à Paris, c’est bon pour nous et pour tout le monde.