Qu’il a de la gueule, ce Jour 1A. C’est moi qui vous le dis, et ce n’est pas nos protagonistes du moment qui vous diront le contraire. En fait, cette première journée introductive me fait clairement penser à celle des WSOPC Cannes d’il y a quelques semaines : un field certes modeste, bien que déjà supérieur à celui de l’an passé (94 entrées), mais de qualité. En témoigne le casting de la table 12, composée d’une sacrée de bandes de joyeux lurons : Philippe Le Touche, Grégoire Fichter, Mohamed Abdou, Mathieu Selides ou encore Tal Sardal. Et de l’action, il y en a déjà eu ! Je vous invite à scroller vers le bas pour en apprendre davantage.
Tournoi estampillé WTPDS oblige, les équipes vidéo du circuit ont pris leurs cliques et leurs claques pour venir couvrir à nos côtés cette attrayante étape normande. Vous retrouverez donc les pastilles audiovisuelles quotidiennes de la charmante et sympathique Alex Gray. A ses côtés, Aaron McBride a pris sa plume et son carnet pour vous conter les plus belles histoires de ce Main Event à cette adresse (coverage en anglais), alors que l’ami Veunstyle de ClubPoker vous concocte, comme à l’accoutumé, un coverage haut en couleurs truffé de conneries aussi cocasses que sérieuses. Bref, vous l’aurez compris, il y en a pour tout le monde.
A peine le temps de vous rédiger mon post d’introduction et de vous présenter les forces en présence que le dinner break approche à grand pas. Et oui, déjà six niveaux de 40 minutes d’écoulés : rendez-vous vers 21h30, heure de la reprise.
Suivez le guide
Alerte, alerte : la bridage l’Oréal a sorti ses deux plus beaux poulains. La mèche toujours impeccable de Pierre Merlin se fait ici concurrencer par un étalon sénior. Qui remportera la bataille ? Réponse, ce soir.
Avec environ 90 000 jetons devant lui, Philippe Le Touche n’avait visiblement pas trop le temps en ce jeudi 9 mai. Je l’ai notamment vu chiper 11 000 jetons à Mohamed Abdou sur la river 9-9-J-J-5. Les Barbus chez ce dernier, Valet-3 du côté du vainqueur PSF Lille 2017. « Ce monsieur est un génie », lâche alors Mohamed. « Il m’a quand même cold 4-bet préflop à 7000 ! ». L’ambiance n’en reste pas moins joviale, à une table où évolue aussi Grégoire Fichter. Abdou a d’ailleurs doublé quelques instants plus tard contre Le Touche, pour grimper à hauteur de 50 000, histoire de se refaire la cerise.
Parham Ahoor, un gars vraiment Super.
Récent vainqueur du High Roller FPO Lyon, le régulier parisien Omar Lakhdari tentera de confirmer sa bonne forme du moment sur ce Main Event.
Mohamed Abdou et Mathieu Selides, histoire de pimenter cette table 12. La fameuse.
Planqué sous un combo lunettes/casquette/casque audio, Mathieu Rabalison fait partie des gladiateurs du Jour 1A. Son stack de 18 000 jetons d’il y a une demi-heure s’est d’un coup d’un seul transformé en un capital tout beau tout neuf de 36 000. Sur un flop hauteur Valet, Mathieu a tous mis, et a remporté de pot crucial contre les Barbus adverses.
Le vainqueur de l’EPT Deauville 2011, Lucien Cohen.
Si vous cherchez la définition du terme « livraison », allez donc demandez la réponse à Laurent Polito. Le quintuple champion WPT a notamment doublé son tapis de 34 000. Comment ? Ah, bah un camarade de table s’est chauffé pour tout mettre avec As-Dix. Bien tenté, mais Polito a montré les papiers avec les Flèches. [EDIT : « J’ai le chipleader, c’est parfait », s’exclame le collègue Veunstyle. « Ah bon, qui ça ? ». « Bah à ton avis », me rétorque-t-il. Omar ? Mauvaise réponse. Laurent ? Bingo ! « Il a une tonne ». Et c’est tout ce qu’on saura !]
Laurent Azoulay, habitué des tournois tricolores et marocains.
Karim Alleg, régulier français.
Après s’être envolé direction New-York pour fêter ses 50 piges (mais TKT mon Gillou, tu ne les fais pas), Gilles Huet s’est octroyé un petit détour par Amsterdam (le bonnet RPZ) pour finalement atterrir à Deauville.
Ambassadeur de partypoker LIVE, l’emblématique joueur français Bruno Fitoussi a logiquement fait le déplacement en terre deauvillaise. On lui souhaite good luck.
Arnaud Peyroles et Eric Sfez partageront une partie de leur journée côte à côte.
Tal Sardal, ancien régulier de l’ACF.
Il reste 85 joueurs (sur 102 inscriptions) Reprise sur le Level 7 / Blindes : 300 – 500, Big Blinde Ante de 500 Moyenne : 39 500
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…