10 joueurs pour 545 entrées – Moyenne 1635k soit 41BB deep
Le premier niveau aura été fatale à deux joueurs. Le premier était le short-stack de cette journée et à l’entendre il n’a pas vraiment touché de jeu… Mohamed Mamouni quitte le tournoi en 12ème place pour un gain de 85 000 MAD.
Juste avant, on aurait pourtant pu craindre que le premier sortant ne soit français, en la personne de Pierre-Antoine Quignard. Ce dernier perd un gros coup à tapis contre l’Espagnol Manuel Lopez. En bataille de blinds, les deux joueurs trouvent un tirage couleur au flop qui se concrétise river. Mais la flush au Valet de PA est bien dessous de la flush max touchée côté ibérique. Heureusement que le Français couvrait son adversaire…
Et loin d’abdiquer sur ce coup du sort, Quignard reprend le combat. Et voit un nouveau palier s’offrir à lui avec l’élimination de l’Espagnol Canarinho pour 102 000 dirhams. Elimination plus étonnante que celle-ci dans la mesure où ce joueur nous avait fait une belle impression, possédait un stack solide et avait démarré la journée avec un joli 4bet shove contre Macalou en défense de blinds.
Ce dernier est d’ailleurs chipleader du moment avec pas loin de 4 millions d’unités.
Le tout récent vainqueur du WPTDS Portugal en début de mois peut-il refaire le même coup ici ? Ce serait encore une belle histoire à écrire !
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…