Niveau 21 – 6000/12000 ante 12000 – 24/431 entrées – 539000
L’action s’accélère et les gros coups s’enchaînent.
Tobias Peters vient de prendre un gros coup à Jean Montury. Après un open de Jean UTG, Tobias relance à 105k et c’est payé pour trouver un flop .
C-bet du Néerlandais pour 83k et call rapide chez Jean. Turn et à nouveau grosse cartouche de Peters pour 133k. Cette fois, ce sera suffisant pour rendre les armes chez Jean, qui fold avant de trop s’engager. Tobias est impressionnant de sérénité et de lucidité, malgré la fatigue accumulée suite à sa victoire au petit matin sur un side. Mais comme il me l’avouait au dinner break, il est habitué de ces marathons poker et sait encaisser le stress et la fatigue.
Quelques mains plus tard, Jean reprendra quelques jetons sur un re-raise à tapis préflop contre Hsissen, qui folde , pourtant devant le que Montury jette face-off…
Tobias Peters sait gérer sa fatigue et ses jetons
Table voisine, Kalidou Sow et Fabio Pinho Damaso continuent de s’envoyer gentiment des parpaings. J’arrive sur un board déjà bien attaqué pour un pot à environ 300k !
Board :
Et sur le check de Sow, Fabio pousse 220k, se laissant 600k derrière , avec un tapis supérieur à celui de Kali, qui va sagement folder sa main. Fabio semble avoir la main sur son adversaire.
Et parlant d’avoir la main, Sow l’a visiblement sur Maxime Chilaud. Comme quoi, chacun ses têtes de Turc. Après avoir perdu les Rois contre les As, Maxime et ses 6 6 sont éliminés par Sow et ses Valets.
Ils ne sont plus que 24 et nous procédons donc à un redraw sur trois tables.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…