Niveau 29 – 40k/80k ante 80k – 3/431 entrées – 4950k
De tous les Français en lice au début de cette table finale, François Tosques est le dernier survivant. Et il vient de faire une victime, l’Espagnol Ramon Sol.
Mais que ce fut laborieux et avant le showdown on a bien cru que c’est François qui allait rejoindre la liste de ses compatriotes éliminés…
Dans un pot de 700k environ, on retrouve Tosques et Sol sur un board :
Check de Ramon en small blind, open à 640k de François et move all-in de Ramon pour 2265k ! François annonce qu’il va avoir du mal à passer cette main mais semble néanmoins en souffrance dans sa prise de décision. C’est quand on l’entend distinctement énoncer quelques mains susceptibles de le battre (« paire de six ? ») qu’on se dit finalement qu’il ne doit pas être si mal que ça…
C’est un call et les jeux sont :
Ramon Sol : pour flush draw raté river et air
François Tosques : pour full house
Pour quelques jetons le joueur Espagnol est éliminé et tandis que Ramon félicite ses comparses finalistes, le clan espagnol parle de slow-roll. François rétorque assez justement que l’ICM doit être pris en compte dans sa décision et qu’il n’a pas voulu slow-roll.
Quelques mains après, Fabio Pinho Damaso, short-stack, trouve un double up salvateur sur Jaouad Abida. Ils sont toujours trois à lutter pour le million.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…