Avec un Marocain et un Français en heads-up, nous aurons un beau vainqueur quoiqu’il arrive !
Désormais, les niveaux se joueront sur 30 minutes.
Le premier niveau disputé en heads-up aura été très peu animé. Comme si les deux joueurs avaient besoin de se jauger dans cette nouvelle configuration. Ils se sont joué pourtant des heures durant mais là les choses diffèrent. Il y a un titre et un million en jeu et finalement le seul élément qui sépare chacun de son rêve se trouve de l’autre côté de la table.
François maintient la pression et garde un avantage conséquent, oscillant toujours autour de 9 millions de jetons. Mais malgré tout, le Français se méfie de son adversaire, le Marocain imprévisible qui n’hésite pas à jouer sur les clichés qui accompagnent souvent le joueur du souk. François n’est pas serein et ça se sent. Une miss-value sur un coup, un fold fautif une autre. Bref, tout n’est pas si facile que les stacks semblent l’indiquer.
Et puis vient ce coup qui pique. Et c’est là qu’il va falloir être fort !
Board :
Tapis chez Jaouad pour 2575k et call de Tosques.
Showdown.
Tosques : pour un flush draw raté transformé en deux paires
Abida : pour quinte, second max
Le clan marocain reprend des couleurs et exprime sa joie. La tribune se transforme en bataille de chambrage bon enfant.
Aux « c’est couscous ce soir » Jaouad répond désormais » Il est mort le Français, il est dominé ». Les supporters de François continuent à l’encourager mais le Heads-up semble bien relancé.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…