Le retour du diner break fut fatal pour deux de nos derniers finalistes : Jacques Bellity et le chipleader à l’entame du Jour 3, Wellington Guedes (photo de Une). Racontons ça dans l’ordre des choses : le fantasque Bellity a recraché quelques centaines de milliers de jetons à droite à gauche, pour tomber à 700 000 jetons, soit moins de dix blindes. Mais avant ça, l’ami Jacques a refait la cerise de Nathan Tétart : « J’open avec , et il juste call. J’ai un tirage quinte au flop. Je c-bet, il fait mine de jeter ses cartes, les ramène puis me 3-bet », nous raconte l’un des protagonistes de ce tournoi à chaud. « Du coup j’envoie la boîte, et il me paye avec paire de Dames ! Je ne le voyais pas du tout sur ça ». Après ce coup, Jacques envoie le reste de ses chips avec , payé par Parham Ahoor avec paire de setp. Le coin-flip ne tombe pas du bon côté de la pièce, et envoie Bellity dans le rail.
Avec un peu de plus de dix grosses blindes, la marge de manœuvre du joueur professionnel de billard, Guedes, se voulait limiter. C’est pourquoi le vainqueur d’un Sunday Surprise (2016) a décidé de push ses 950 000 derniers jetons avec , de petite blinde. De grosse blinde, Nathan Tétart a un call logique avec . Le board affiche . Nathan Tétart s’envole à 4,2 millions de jetons.
Jacques Bellity
5e : Wellington Guedes – 27 970 € 6e : Jacques Bellity – 21 625 €
▪ Dans la foulée, Greg Ceran-Maillard a trouvé un énième double-up. De petite blinde, Tétart open-push avec , suivi par le Team Manager de PMU Poker et ses quatorze blindes avec , de grosse blinde. Le flop apporte un tirage quinte au premier. Mais le turn renverse la vapeur, avant que la river ne fasse doubler GC-M à 2,2 millions de jetons. Tout est relancé pour le couvreur ! Nathan chute à 3,6 millions.
Grégoire Ceran-Maillard
Il reste 4 joueurs (sur 405 inscriptions) Level 29 / Blindes : 40 000 – 80 000, Big Blinde Ante de 80 000 Moyenne : 3 035 000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…