Dernière ligne droite avant la pause dîner et le dégraissage se poursuit tranquillement. Dans le dernier lot de bustos figure Bruno Fitoussi. Son As Dame n’aura pas trouvé de solution face à la paire de Rois, à tapis préflop. Le temps de discuter avec des membres de l’organisation et Bruno ré-apparaît aux tables, magie du re-entry.
Pendant ce temps, Imad Derwiche nous propose un numéro… d’Imad Derwiche. Visiblement contrarié de ne pas trouver de réponse claire à sa question, Imad appelle énergiquement un floor à l’autre bout de la salle. On se dirige vers le point d’origine de la récrimination, s’attendant à découvrir un problème d’interprétation des règles ou un conflit entre joueurs sur le déroulé d’un coup, mais que nenni. Le joueur souhaite tout simplement savoir à quelle heure le jour 1A prendra fin. A la réponse limpide et précise du floor, Imad semble un poil déçu de ne pas trouver matière à redire. Et finalement check le floor dans un grand sourire, tout en annonçant à ses adversaires étrangers :
« You’ll play till 3 in the morning… yeah it’s a bit long ! » déclenchant l’hilarité générale, y compris des étrangers qui réalisent qu’ils se font gentiment enrhumer par le joueur français. Bonne humeur on vous a dit.
Imad Derwiche dans un de ses grands classiques, toujours sympathique !
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…