Les éliminations sont moins fréquentes. La faute à des petits tapis qui se révoltent et refusent de se laisser faire. La faute aussi à des croupiers taquins qui nous sortent des flops improbables.
Phill Huxley a dû adoré ce coup… Ses Rois se font craquer par les Sept adverses pour une quinte backdoor
Ainsi l’Anglais Phill Huxley, bien en jetons, doit s’acquitter du tapis adverse après avoir vu ses deux Rois battus par une paire de 7 qui trouve une quinte miracle à la river dans un coup joué à tapis préflop.
Journée de concentration
Sarah Herzali elle aussi a repris du poil de la bête. Après avoir laissé des plumes dans plusieurs coups lors des niveaux précédents, voilà la pro PMU de retour, notamment grâce à un coup joué en bataille de blind.
Sur le flop 8 A 7, Sarah bet 5k et se voit payée par le joueur de big blind. Sur la turn 9, c’est un montant de 11k que la joueuse avance mais cette fois son adversaire raise pour 22k. Herzali prend le temps et paie pour voir une doublette du Neuf à la river avec 9. Cette fois, on ralentit et check de Sarah. En face, un jeton de 25k est avancé pour un pari de 16k annoncé. Nouvelle pause pour Herzali qui finalement décide d’engager son tapis pour environ 90k. Son adversaire préfère abandonner ses jetons et délivre sagement ses cartes vers le muck.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…