Dernier niveau avant le dinner break et les joueurs sont toujours chauds d’action.
A l’image de Bernard Guigon, qu’on a bien failli perdre. Millionnaire en gain de tournoi live, Bernard a visiblement fait les soldes à Marrakech avant de venir s’asseoir aux tables de poker, comme en témoigne cette étiquette bien visible.
Bernard est passé faire quelques achats, histoire de se mettre sur son 31 dans le Salon Bauchet
Ce vêtement lui a probablement coûté moins cher que le coup qu’il perd sur la main en cours. Le coup avait pourtant peu de chance de s’enflammer. On arrivait péniblement à un pot de 6 000 à la river sur un board 3 4 10 3 A.
Sur le check de son adversaire, en small blind, Bernard envoie 4 000 et se voit revenir dessus pour 15 800. Moment de réflexion et Guigon finit par payer, visiblement pas convaincu. Et à juste titre, puisque son adversaire retourne A3 pour full touché à la river. Dépité, Bernard retourne 5 2 pour une quinte trouvée également à la river.
On comprend un peu mieux pourquoi le coup n’avait pas vraiment décollé avant la fin du board.
Heureusement pour Bernard, il trouvera une paire d’As deux mains plus tard et réussira à se faire payer à tapis pour remonter son stack. Avec comme objectif une prochaine session de shopping ?
Dans le flou, Bernard a bien failli se faire sortir du tournoi avant de doubler avec les As
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…