Anthony Marchetti se montre très agressif et propose régulièrement son tapis. Ce jeune joueur semble aguerri aux techniques de tournoi et ne se laisse ni impressionner par l’enjeu, ni dévorer par les blinds.
Il trouve enfin un payeur, en la personne de l’Allemand Geiger, dont le tapis est quasiment deux fois plus important.
Anthony est bien devant avec les K K face aux 4 4 teutons. Le board passe à côté des Quatre, sans en frapper un et Anthony double.
Marchetti reprend sa marche en avant et empile
Quelques mains plus tard et rebelote. Casting identique, avec un Anthony toujours devant pour des tapis qui sont poussés préflop. Mais cette fois, c’est Anthony qui couvre Florian.
Anthony Marchetti : A K
Florian Geiger : K Q
Tableau complet : 8 10 J J 7
Geiger ne tourne plus : dernière main pour lui
Là encore, Anthony a pu avoir quelques sueurs mais voit sa main l’emporter.
En deux coups, Anthony vient de punir l’Allemand qui est souvent parti à tapis avec des mains derrière pour finalement passer devant en cours de board. Mais le Corse a rappelé à Geiger que les statistiques sont primordiales au poker et a fait respecter la logique des cartes lors des deux confrontations successives.
Au passage, il lui a donc tout pris, sort un joueur et se retrouve en belle position à nouveau.
Ils ne sont plus que 6 à table et tous auront un dinner break à la fin du niveau en cours.
Florian Geiger finit en 7ème place pour un gain de 155 000 MAD
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…