Les riches s’enrichissent. La période de la bulle a logiquement profité aux gros tapis qui n’ont pas hésité à en foutre partout pour accentuer un peu plus leur avance, n’est-ce pas Omar Lakhdari. L’occasion de faire un point sur les hommes forts de ce Main Event, ceux qui côtoient actuellement les cimes du classement. Le Parisien suscité en fait justement partie : avec 850 000 jetons devant lui, Omar dispose tout simplement de 85 blindes, tout pile. Plutôt propre. Son activité n’a cessé de monter en puissance à l’approche de la bulle, avant de s’illustrer au travers de relances poignée, parfois dans le noir.
Chipleader à l’issue du Jour 1B, Peter Kvisthammar a poursuivi son sans faute en s’impliquant dans de nombreux pots. Une stratégie payante pour le Suédois, qui, avec 800 000, détient un capital très confortable pour la suite du tournoi. Au même titre que Stéphane Dossetto, dont les 870 000 lui offrent une marge de manœuvre intéressante pour mettre la pression sur ses adversaires. Marko Cosic affiche lui aussi une forme olympique avec 850 000 devant lui, lui qui avait débuté la journée avec 146 000. Shota Khazaradze (photo de Une), domine l’ensemble de ce field grâce à son capital de 900 000 jetons. De quoi partir sereinement manger lorsque pour la pause dîner qui vient d’être lancée.
A noter l’élimination d’Arnaud Enselme : le jeune requin a concédé un énorme pot lors de la bulle, lorsque ses Dames se sont fracassées contre les Flèches d’un adversaire de table. Shortstack, Arnaud a ensuite tenu pour rentrer dans l’argent.
L’éclatement de la bulle a entraîné une pluie d’éliminations : la liste des premiers bustos est à retrouver ci-dessous. Retour à 20h45.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…