Vous vous douterez bien que le titre de ce post ne reflète pas vraiment l’actuelle forme de l’équipe de football du Paris Saint-Germain, en proie à une fin de saison délicate. Mais qu’il fait logiquement référence à l’un de nos protagonistes encore en course dont le patronyme est similaire à celui de la ville lumière : Olivier Paris (photo de Une), régulier du circuit français depuis déjà dix ans. Décennie au cours de laquelle l’intéressé a amassé près de 300 000 dollars de gains, et marquée par une victoire lors du Marrakech Poker Open (MPO) 2014 pour la somme de 67 699 euros, ainsi qu’une ribambelle de places payées aux quatre coins de l’Hexagone — de Cannes à Wagram en passant par Gruissan, Toulouse ou encore Monte-Carlo.
Avec plus de quatre fois le tapis de départ, 130 000 plus précisément, Olivier Paris côtoie logiquement les cimes du classement. « J’ai joué un gros pot de 50 000 jetons contre le siège 1. Ça relance préflop, et on se retrouve sur un flop », m’explique-t-il. Autant vous prévenir de suite : avec , Paris avait de quoi jubiler derrière ses lunettes de soleil. Qui plus est au regard de la main adverse : les Dames, pour brelan. « Je bet, il fait all-in, je call et ça tient ». Easy poker. Olivier a ensuite grindé à la force du poignet pour se constituer un tel capital.
« Je viens pour l’échauffement », nous a lâché un Omar Lakhdari tout sourire à la première pause de la journée. L’ami Omar s’est notamment occupé du cas Guillaume « Fowan » Dupuy, une histoire d’As-Roi qui s’améliore contre les Barbus, parce que Omar « le sentait bien », selon les dires de Guillaume. A mon dernier passage, l’intenable Lakhdari détenait un stack de 60 000 jetons.
Pierre Merlin et sa mèche toujours aussi impeccable se sont récemment assis dans le Main Event. On leur souhaite bonne chance.
Il reste 87 joueurs (sur 115 inscriptions) Level 7 / Blindes : 300 – 600, Big Blinde Ante de 600 Moyenne : 39 400
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…