Déjà presque trois niveaux d’écoulés dans ce Main Event, et un field qui peine à dépasser la barre des 100 inscriptions. « Normal, c’est le début de tournoi. Ça va arriver plus tard », me souffle mon confrère Jooles de PMU Poker. Inutile de paniquer, donc : nos protagonistes ont en effet tout le temps de venir taper le carton au sein de la poker room du casino Barrière de Cannes. Et il faut dire qu’entre le BigStack (500 €) encore en cours, dans lequel se battent des têtes de série telles que Pierre Merlin [EDIT : il vient de busto, et mercé] et Sonny Franco, pour ne citer qu’eux, et les douces températures du sud n’incitant pas spécialement à s’enfermer dans les salles obscures de l’établissement, on comprend un peu mieux la timide influence de ce début de Day. Ajoutez à cela une période d’enregistrement tardive étalée jusqu’au niveau 8. Effectivement, on a le tiiiime.
Certains de nos passionnés ont cependant répondu présent dès le coup d’envoi du Jour 1A. Et des cadors, qui plus est ! Leurs noms et leur visage vous diront forcément quelque chose. Laissez-vous guider (remercions au passage la magnifique ambiance lumineuse qui tire comme pas possible vers le rouge) :
Finaliste du 500 € 8-Handed cette semaine, le régulier français et vainqueur du WPO Dublin 2016, en la personne d’Antonin Teisseire a, disons-le, chatté le seatdraw.
Pascal Rabany tentera de dépasser la barre des 200 000 dollars de gains en live ici à Cannes.
L’ancienne génération versus la jeune génération, respectivement représentée par Bruno Fitoussi, cador du poker tricolore, et Fabien Lecardonnel, alias « dont_play_jj », coach de la Fowan Academy.
En parlant de la Fowan Acadamy, voici son fondateur, qui partage la même table que son poto Fabien. Good luck à eux.
Attention les yeux mesdames, le team Pro PMU Erwann Pecheux a sorti sa plus belle chemise à l’occasion du Main Event.
Le déplacement pokeristique de Jérémy Palvini est pour le moins prolifique à l’heure actuelle : sa place de runner-up (14 100 €) sur la Cup lui permet de buy-in le reste des events en toute sérénité.
Nathan Gozlan, régulier des circuits français et européens.
Monsieur Anton Wigg est dans la place, s’il vous plaît. Petite coupe au bol des familles pour le vainqueur de l’EPT Copenhague 2010. Depuis, l’ami Suédois a multiplié les places payées sur le circuit live : 2,6 millions de dollars cumulés.
Il reste 83 joueurs (sur 85 inscriptions) Level 3 / Blindes : 100 – 200, Big Blinde Ante de 200 Moyenne : 30 700
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…