Déjà la première pause de ce jour 1A. Comme souvent, c’est l’occasion d’échanger quelques mots avec les joueurs repérés aux tables, de prendre un peu la température, de reparler d’un coup suivi. Bref de réseauter pour vous donner l’aperçu le plus complet possible de ces WSOPC 50 !
Tom Jarry semble parfaitement frais et dispos pour reprendre son activité de commentateur. Et le résident maltais ne s’en cache pas, n’hésitant pas à chambrer gentiment avec photos à l’appui…
Le ciel nuageux de Marrakech semble s’être dégagé ces dernières heures, au vu des photos de Tom. Enfin, on est bien obligé de lui faire confiance, puisque de la salle de presse on ne voit pas grand chose…
Bruno Fitoussi s’est installé à la table quelques minutes avant la première pause. Après une bonne nuit de sommeil, le pro partypoker est affûté pour ce Main Event. En fonction de son niveau de réussite de la journée, Bruno nous glisse qu’il a déjà prévu de disputer une partie de golf demain.
« C’est une grande passion même si je joue comme une chèvre (ndlr : l’expression exacte n’était pas tout à fait celle-ci, mais cette heure de grande écoute nous contraint à modifier quelque peu les propos, dans le sens de la morale). J’adore ça mais je ne suis pas quelqu’un d’enchaîné à ses passions. Je peux me passer de jouer quelques semaines, comme pour le poker, sans problème. Et retrouver le même plaisir et la même envie dès que j’y retouche ! »
Une vraie leçon de vie donnée par le King, à méditer dans toutes les poker school de la planète…
Mohamed Mamouni
Côté jeu, les cartes semblent taquines. Mohamed Mamouni est chipleader. Enfin en tout cas, il l’a été. A un moment donné. Mais le méritait-il vraiment ? Avec quatre ou cinq paires d’As en l’espace de quelques minutes, allez en l’espace de deux niveaux, Mamouni a clairement connu un début de journée assez incroyable !
Sarah Herzali, la pro PMU est une nouvelle fois l’une des rares féminines de l’épreuve
Côté joueurs, la liste des présents notables s’allonge de minute en minute. Au-delà des contingents traditionnels de Marocains et Espagnols, on retrouve de nombreuses têtes connues et parfois couronnées.
Il l’aime ce jeu ! Une gueule de cinéma, un caractère de feu, un instinct de joueur, n’en jetez plus, c’est Anas Tadini, doublement sacré ici-même cette année
Citons pêle-mêle : la pro PMU Sarah Herzali, qui garde la maison PMU encore quelques jours sur le Vieux continent pendant que ses petits camarades Pecheux, Lhotte et Guichard sont déjà partis conquérir l’Amérique, Tristan Forge, Javier Tsunamy, le chef de clan des joueurs espagnols, Abdelhadi Kondah, Anas Tadini, déjà busto puis re-entry et récent vainqueur du Wonder8 ici-même en mars dernier, après avoir ship le HighRoller du dernier WSOPC en janvier (joueur en forme, vous avez dit ?).
Abdelhadi Kondah, une légende du poker marocain et un visage bien connu ici et en France
A gauche, le patron des Espagnols en terres marocaines : Javier Tsunamy
L’ex pro Quentin Lecomte joue désormais en loup solitaire
Et au passage, on vous présente la structure de ce jour 1A, avec une fin de journée prévue un peu avant minuit.
Niveau 1 : blindes 100/100
Niveau 2 : 100/100 BB Ante 100
Niveau 3 : 100/200 BB Ante 200
Break 15 minutes
Niveau 4 : 100/300 BB Ante 300
Niveau 5 : 200/400 BB Ante 400
Niveau 6 : 300/500 BB Ante 500
Break 15 minutes
Niveau 7 : 300/600 BB Ante 600
Niveau 8 : 400/800 BB Ante 800
Niveau 9 : 500/1000 BB Ante 1000
Dinner-break de 75 minutes à 19h30
Niveau 10 : 600/1200 BB Ante 1200
Niveau 11 : 800/1600 BB Ante 1600
Niveau 12 : 1000/2000 BB Ante 2000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…