La première moitié des joueurs vient de rejoindre le Salon Bauchet pour la reprise du Main Event, tandis que leurs comparses partent dîner.
L’Algérien Alain Daien a semble-t-il encore de l’appétit. Sitôt assis, sitôt d’attaque. Après quelques coups gagnés facilement, car bien agressés, Alain décide de limp pour 800. David Brauman, deux sièges à sa gauche, profite de l’occasion pour miser, à 2 600. Ce sera payé en big blind et complété par Daien.
Le flop 7 Q 2 n’inspire pas le joueur de big blind, qui check. Daien reprend la main et envoie 6 000 que David paie rapidement, suivi par la grosse blind. Ils se retrouvent donc encore à trois joueurs pour découvrir un 4 sur la turn. Nouveau check et nouvelle mise de Daien pour 11 500 cette fois. Sans hésiter, Brauman avance son tapis pour 37 700. Suffisamment pour faire déguerpir la grosse blind et susciter la réflexion chez Alain. Le joueur est couvert et se renseigne sur la possibilité de re-entry sur le tournoi. En général, cela annonce un call dans 90 % des cas !
Mais un joueur pressé demande un time précoce, qui lui est refusé par le croupier. Un poil agacé, Alain décide de passer, montrant une Q. Alain vient de perdre ce qu’il avait pu grapiller depuis la reprise du tournoi. Tout est à refaire. Mais peut-être est-ce un mal pour un bien car quelque chose me dit que David aurait bien aimé être payé sur ce coup-là….
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…