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Dans nos archives… Profession : masseuse de joueur de poker
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5 ans agoon
« Massage girls », un métier où l’on ne compte pas ses heures mais qui peut rapporter gros. Dans une journée standard, les filles peuvent allègrement engranger plus de 1 000 euros et parfois certains clients laissent de gros pourboires… En France, l’exercice de cette activité a été interdit au début des années 2010. Retour sur une profession bannie, objet de nombreux fantasmes.
par Martin Garagnon
Le business du massage aux tables de poker s’est mis en place très tôt aux États-Unis et s’est développé et professionnalisé parallèlement au boom du poker dans les années 2000.
Les grandes franchises de poker, les World Series of Poker en tête, ont rapidement compris le gain qu’elles pouvaient en attendre. À raison de 2 dollars la minute de massage et compte tenu de l’affluence que génèrent les grands rendez-vous internationaux, c’est un bien juteux business de plusieurs dizaines de millions de dollars qu’il s’agissait de capter. En recrutant leurs propres équipes, les principales enseignes poursuivaient un objectif triple : dégager une nouvelle source de revenus, proposer aux joueurs une prestation de qualité, assurer la sécurité et l’intégrité du jeu.
En 2018 à Las Vegas, ce sont environ 400 masseuses estampillées « Professional Massage Inc » qui se relayaient jour et nuit dans les salles du Rio pendant les WSOP pour satisfaire les joueurs. Les plus efficaces pouvaient empocher jusqu’à 20 000 dollars pour un mois et demi de travail ! Pas mal pour un boulot manuel…
Les consignes à respecter n’impliquent pas particulièrement de maîtriser les règles du poker : elles sont relativement basiques mais doivent être scrupuleusement suivies, sous peine de se voir retirer l’autorisation d’exercer aux tables. La masseuse ne doit pas parler à table, à moins qu’on ne lui adresse expressément la parole. Elle doit autant que faire se peut ne pas être en position de découvrir la valeur des cartes du joueur qu’elle masse ou de n’importe quel autre joueur de la table ou d’une table voisine. Enfin, elle ne doit en aucun cas exprimer un avis ou commenter le jeu en cours (ce qui revient tacitement à la règle premièrement énoncée).
Parmi les « métiers de l’ombre » de l’industrie du poker, voilà une profession exercée quasi exclusivement par des femmes, surtout en Europe et en Asie, et c’est bien là une exception dans l’univers très masculin du jeu.
Nombre de joueurs professionnels font appel à leurs services, comme Gus Hansen ou Jonathan Duhamel, grands consommateurs de massages. Le professionnel belge Arne Coulier a également la réputation de raffoler de ces massages réalisés aux tables. Les siens peuvent durer jusqu’à dix heures ! Il lui arrive régulièrement de garder une masseuse en activité pendant toute la journée de jeu. Quant à Phil Ivey, il figure parmi les professionnels les plus généreux : il lui est déjà arrivé de laisser 1 000 dollars de pourboire pour un massage de trois heures !
Du côté des amateurs, la plupart rêvent de se payer un moment de détente tout en pratiquant leur loisir préféré.
De Nassau à Rozvadov, en passant par Vegas, Macao ou Marrakech, les « massage girls » déambulent toute l’année entre les tables des tournois les plus prestigieux.
Mais, une fois n’est pas coutume, la France a décidé de se singulariser en devenant l’un des rares pays qui a interdit l’exercice du massage aux tables de poker.
En effet, depuis le début des années 2010, les joueurs de poker n’ont plus la possibilité de se faire masser dans l’Hexagone pendant que se déroulent leurs parties de cartes, que ce soit en cash-game ou en tournois. La raison de cette exception bleu-blanc-rouge ? La sécurité et l’intégrité du jeu.
C’est en tout cas la raison officielle invoquée par les pouvoirs publics. L’interdiction a été mise en place dans le sillage de la médiatisation de quelques affaires de triche qui, à l’époque, avaient fait scandale. Et une en particulier : l’affaire Tekintamgac, du nom du joueur allemand, Ali Tekintamgac, pris la main dans le sac lors de la table finale du Main Event du Partouche Poker Tour en 2010. Le tournoi à 8 500 € de buy-in se disputait à Cannes et avait finalement été remporté par l’américaine Vanessa Selbst cette année-là. Mais c’est bien l’exclusion de l’Allemand qui avait alors retenu toute l’attention. Le système de triche était bien simple mais rudement efficace. Avec la complicité de couvreurs dûment accrédités, Ali bénéficiait d’informations de premier ordre sur les cartes de ses adversaires. Il suffisait aux journalistes complices de se positionner stratégiquement pour apercevoir les cartes adverses et de communiquer en temps réel l’information via une gestuelle codée et discrète. Le système avait fait ses preuves quelques semaines auparavant lors du WPT Spanish Championship à Barcelone, remporté par Tekintamgac pour un gain de 278 000 €. Mais comme souvent, les tricheurs ont été démasqués. Déclaré persona non grata dans les principaux casinos européens, puis arrêté en septembre 2013, Ali Tekintamgac a finalement été condamné en juillet 2014 à plusieurs années de prison par une cour allemande.
Si l’affaire aura lésé et frustré de nombreux joueurs, elle aura aussi fait une victime collatérale : la profession de masseuse aux tables.
Car dans la foulée du scandale, les pouvoirs publics ont durci les conditions d’accès aux tables. Dans un premier temps, seuls les personnels de l’organisation ont eu droit de circuler dans la zone de jeu. Puis les professionnels des médias ont été à nouveau autorisés à travailler autour des tables, avec un contrôle accru de la part des organisateurs. Mais les masseuses, elles, sont restées de l’autre côté du cordon de sécurité.
La décision a fait grincer bien des dents à l’époque et paraît toujours incompréhensible à l’heure actuelle. D’un côté, l’autorité de régulation fait valoir l’application stricto sensu du principe de précaution dans l’intérêt du joueur lui-même, afin de préserver l’intégrité du jeu. De l’autre, on pourra noter que la masseuse ne décide pas qui ni quand elle va masser et ne peut donc choisir son positionnement aux tables, lesquelles sont d’ailleurs régulièrement modifiées au gré des éliminations des joueurs. Enfin, les affaires de triche qui ont été mises à jour n’ont jamais impliqué la profession, contrairement aux croupiers et journalistes.
En off, il se dit également que les pouvoirs publics voulaient limiter la circulation d’argent liquide dans la zone de tournoi et estimaient que la plupart de l’activité des masseuses échappait à l’impôt, celles-ci se faisant souvent payer « au black ». Surtout, la police des jeux considérait la profession comme une plate-forme potentielle de trafics en tout genre : deal de drogue, services de prostitution, etc.
Le bilan de cette décision s’est avéré catastrophique pour le business. La plupart des masseuses ont vu leur activité s’arrêter du jour au lendemain, après avoir su patiemment nouer des partenariats avec des casinotiers et gagner la confiance des grandes licences internationales pour pouvoir exercer leurs talents dans les enceintes de poker. D’autres, plus rares, ont su rebondir et s’exporter.
Le portrait à quatre mains
Et parmi les masseuses qui ont su se relancer, nous sommes allés à la rencontre de Johanna de Castilho, masseuse et propriétaire de la marque Goldfinger. Tous les joueurs fréquentant la côte d’Azur ou le casino de Marrakech ont forcément croisé le regard bleu pétillant de Johanna, à défaut d’avoir eu la chance de passer entre ses mains expertes.
À peine âgée de 37 ans, Johanna fait pourtant figure de vétéran dans la profession. Basée à Cannes, elle exerce la profession de masseuse depuis maintenant dix-sept ans. Titulaire d’un brevet professionnel d’esthétique, Johanna pratique des massages dits de bien-être, et donc non thérapeutiques, et suit tout au long de l’année des formations pour appréhender de nouvelles techniques de massage, que ce soit du shiatsu ou de l’ayurvédique, dans l’idée de toujours pouvoir proposer à ses clients une prestation au plus près de leurs désirs.
Johanna de Castilho a créé sa société en 2007, Goldfinger Massage, et exerce dans l’univers du poker depuis 2009.
Poker52 : Comment es-tu devenue masseuse de poker ?
Johanna de Castilho : Un de mes clients à mon cabinet à Cannes était joueur de poker et je le massais régulièrement au lendemain de ses longues nuits de jeu. Nous avions un bon contact et avons sympathisé. Il a commencé à me parler des masseuses qu’il voyait sur les tournois et m’a demandé si ça pouvait m’intéresser. L’idée m’a tout de suite séduite et j’ai démarché le casino Palm Beach, qui organisait à l’époque le Partouche Poker Tour. C’est comme ça qu’on a commencé à travailler dans le poker, avec ma collègue Maeva.
Que représente le poker dans ton activité globale ?
L’interdiction des massages en France m’a fait très mal. Je continue d’exercer sur les tournois de poker à Marrakech et un petit peu à San Remo. Aujourd’hui, ça représente environ un quart de mon activité, en termes de chiffre d’affaires.
Combien ça coûte de faire appel à tes services ?
Mes prix sont d’un euro cinquante la minute de massage. C’est un tarif standard. À l’époque, sur le circuit des European Poker Tour, le tarif passait à 2 euros la minute.
À Marrakech, je ne reverse aucun pourcentage au casino. J’ai la chance d’avoir d’excellents rapports avec eux et ils m’autorisent à exercer là-bas gratuitement. Les frais de déplacement, de logement et de restauration restent bien entendu à ma charge.
Avec PokerStars, on devait reverser la moitié de nos recettes à l’organisation, et les frais restaient à notre charge également, Je travaillais donc pour un euro la minute mais il y avait beaucoup de volume, alors ça restait un très bon business.
Où travailles-tu sur le circuit ?
Essentiellement à Marrakech. Je travaille un peu à San Remo. Et l’année dernière, grâce à la recommandation d’Hermance Blum (WPT), j’ai eu l’autorisation du casino Barcelona de travailler pendant le festival WPT, uniquement dans la zone tournoi.
Quelle est ta destination préférée ?
J’adore Marrakech ! Je travaille avec eux depuis dix ans, et je fais tous les gros tournois. L’équipe est devenue une seconde famille, le Es-Saadi une seconde maison. On y retrouve souvent les mêmes joueurs, c’est agréable. J’ai la chance d’avoir une super relation de confiance avec eux et ils ne m’ont jamais lâchée. Je masse aussi en cash-game au casino de Marrakech et ça me permet de faire de gros volumes horaires. J’y vais même en vacances désormais.
Ton client préféré ?
[Rires] Ceux qui laissent de gros pourboires !
J’aime bien tous les clients, à vrai dire. Je ne fais pas de différence. Mais avec certains, on a développé une relation de confiance et d’intimité.
Parfois, il y en a qui disparaissent un peu de la circulation, soit parce que la chance a tourné et qu’ils n’ont plus les mêmes moyens ou plus récemment parce que le fisc est après eux. Des joueurs qui avant me prenaient une dizaine d’heures sur la totalité du tournoi ne peuvent plus se payer qu’une petite demi-heure par-ci par-là. Alors ça me fait de la peine, mais bon ça reste un business, tu es obligé de te protéger un peu.
Mais si je devais te citer un joueur parmi les grands fans de massage que je vois régulièrement à Marrakech et qui est très agréable à masser : Bruno Fitoussi.
Quel est ton meilleur souvenir ?
Je me souviens d’avoir massé Ilari Sahamies pendant plus de sept heures de suite à Barcelone. On ne se connaissait pas mais il semblait apprécier mon massage et me demandait de continuer au fur et à mesure. Pendant tout le temps de mon massage, il a connu un super run et je crois qu’il y avait un peu de superstition. Du coup, je me suis retrouvée à le masser quasiment jusqu’à la fin de son tournoi. Mais il a fini par perdre… (Ndlr : le tournoi en question est le Main Event de l’EPT Barcelone 2012 dans lequel Ilari prend la deuxième place pour un gain de 630 000 €, deux jours après avoir fini en quatrième position lors du Super High Roller à 50 000 €, pour un gain de 290 000 €. À ce jour, il s’agit des deux plus gros gains en tournoi live du Finlandais…)
As-tu déjà refusé de masser un joueur et pour quelles raisons ?
Heureusement ça m’arrive très rarement ! C’est avant tout un gagne-pain donc tu as tendance à dire oui à tout le monde mais parfois tu as un mauvais ressenti avec un client. Dans ces cas-là, j’esquive la demande sous prétexte d’un engagement auprès d’un autre joueur. Parfois, le type dégage quelque chose de malsain dans son attitude et tu sais, avec l’expérience, que ça va être galère. Et parfois, c’est aussi une question d’hygiène douteuse… Mais là quand tu t’en rends compte, c’est souvent trop tard [rires].
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Portraits / Interviews
WithMyCap : le défi de la saison WiPT 2025
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3 mois agoon
26 décembre 2024A 29 ans, le Streamer Etienne Brault s’est lancé un défi sous l’œil de sa caméra : décrocher une qualification 100% gratuite au Main Event du Winamax Poker Tour. Défi relevé, et réussi, dès la première étape de la saison, à Lille ! Retour sur une aventure humaine qui n’a pas dit son dernier mot…Comment est né ce défi singulier ?
Trois raisons m’ont motivé au départ. La première : dans l’univers du streaming, le contact entre les viewers (notre public) et nous (les vidéastes) se fait surtout par écran interposé, de manière virtuelle. J’ai donc cherché un moyen de partir à la rencontre des personnes qui me suivent. Étant donné que je joue des petits buy-ins sur internet, je pense que mon audience fait en majorité partie du monde amateur. Il était donc évident pour moi que le meilleur endroit pour les rencontrer était le plus grand événement live amateur du monde : le Winamax Poker Tour. La deuxième : étant donné que je n’ai pas une grosse bankroll, j’ai rarement l’occasion de jouer en live. Je me suis donc dit que ce serait super de me lancer un défi « live » inédit : jouer toutes les étapes du Winamax Poker Tour et tenter de me qualifier sur l’une d’entre elles. De plus, j’ai streamé toutes les étapes en direct sur ma chaîne Twitch. Partager ma table, en live, sans délai, permettait à mon audience de vivre l’événement de l’intérieur. La troisième, enfin : Ma chaîne YouTube étant encore vierge, j’avais envie de créer du contenu pour la lancer. J’ai donc pensé qu’il serait sympa de réaliser un vlog par étape afin de partager mon aventure.
Comment s’est passée l’étape de Lille, où vous avez décroché tout de suite votre qualification ?
L’étape de Lille, c’était incroyable ! Déjà parce que c’était la première fois que l’équipe de streamers de la chaîne Winamax (le Streamgang) se réunissait presque au complet. J’ai passé un super moment avec eux.
Et bien sûr, c’était aussi incroyable car j’ai réussi à décrocher la qualification en passant les deux journées du tournoi sur la table télévisée commentée par PonceP et Damien.
Me qualifier dès la première étape a été un moment fort en émotions. D’une part, c’était une vraie perf’ pour moi en live. D’autre part, j’étais soutenu par toute l’équipe de streamers, ainsi que par de nombreux viewers, sur place et sur les réseaux. Enfin, mon défi WiPT ne pouvait pas mieux démarrer ! Cela m’a donné beaucoup de visibilité immédiatement et j’en garde un souvenir mémorable
Que pensez-vous de l’ambiance du WiPT ?
Je connaissais déjà le WiPT avant de lancer ce projet. Mais en le vivant de l’intérieur, comme je l’ai fait cette année, j’ai appris à le découvrir encore plus ! Les joueurs se sont qualifiés gratuitement et je pense que la majorité d’entre eux réalisent que c’est un « cadeau » que leur fait Winamax. Tout le monde est super heureux d’être là, l’ambiance à table est géniale. Pour une partie des joueurs, c’est leur première fois en live, et comme c’est du self-deal (sans croupiers), les joueurs s’entraident et apprennent parfois à se connaître. J’ai vu plein de personnes arriver seules et repartir avec des contacts, et c’est ça la beauté de l’événement. Mais l’ambiance du WiPT ne serait pas ce qu’elle est sans le staff et tous ceux qui travaillent énormément sur cet événement. Je tiens vraiment à les remercier car j’ai pu voir leur investissement de près : logistique, floors, team event Winamax, journalistes, photographes, team pro W, WIP… Et un immense merci à Jachara Ungell (Relations Presse) qui a tout mis en œuvre pour que je sois dans les meilleures conditions afin de créer mon contenu.
Comment travaillez-vous votre poker ?
Cela fait un peu plus de deux ans que je joue. J’avoue que pendant longtemps, je n’ai pas du tout travaillé mon jeu. Je me considérais avant tout comme un streamer, plus que comme un joueur de poker, même si c’était mon jeu principal sur Twitch. Mais ces derniers temps, je m’y suis mis plus sérieusement en m’entourant d’un coach : Johnny Bambou (ancien joueur pro Hearthstone, aujourd’hui joueur pro de poker ABI 40/60). Avec lui, je réalise chaque mercredi un stream sur ma chaîne Twitch, où je partage mon coaching en direct avec ma communauté. L’idée est d’aider mes viewers à progresser en même temps que moi, pour permettre à ceux qui n’auraient pas les moyens de se payer un coach de quand même apprendre et progresser.
Avez-vous d’autres idées pour amener un plus large public au poker ?
Actuellement, j’ai un autre projet en cours, que je réalise pour la seconde année consécutive en collaboration avec Winamax sur ma chaine Twitch. L’idée est d’emmener gratuitement, tous frais payés, un abonné de ma chaîne Twitch tiré au sort à Las Vegas pour jouer plusieurs tournois des WSOP ! Avec ce projet Vegas, ajouté au WiPT, mon emploi du temps est déjà bien rempli ! Mais il y aura sans doute d’autres projets à venir. J’ai déjà des idées, mais il est encore trop tôt pour en parler. Tout ce que je peux dire, c’est que chaque projet que je réaliserai sera toujours dans l’optique de partager un maximum avec ma communauté. Ce que je veux, c’est qu’à la fin de ma « carrière » de streamer, je puisse me dire que j’ai fait des choses pour les gens et que j’ai partagé ça avec eux. Pour moi, le stream, c’est du partage, et c’est ce que je veux laisser derrière moi !
Quelle est votre stratégie et vos objectifs lors de cette finale ?
Déjà, le fait d’avoir fait toutes les étapes freeroll, j’ai l’impression que je suis beaucoup plus à l’aise en live à table, avec beaucoup moins d’appréhension. J’ai moins de difficulté à compter les stacks, à gérer mes émotions. Donc ma stratégie sera simple : jouer mon jeu, donner le meilleur de moi-même à table, être concentré sur chaque main, même celles où je ne suis pas impliqué, et recueillir un maximum d’informations sur mes adversaires.
Et pour les objectifs, je crois qu’on a tous le même : gagner la finale. Je rêve de pouvoir soulever l’épée (trophée du WiPT) et la ramener dans mon set-up de stream (rires). J’ai commencé ce projet en beauté en me qualifiant dès la première étape, alors je veux le finir de la même manière !
Alors que la fin d’année est chargée d’actualité pour PMU Poker, Poker52 a eu l’occasion d’échanger avec Hugo Seveste, Chef de Produit en charge des événements live PMU Poker et des partenariats. Rencontre.
Julien Martini vient de remporter la dernière étape du Hip Poker Tour, après également une victoire en FPO… Comment expliquez-vous la constance de votre joueur dans tous les formats ?
Effectivement, c’est la première fois qu’un team pro PMU remporte une étape du Hip’Poker Tour et pas des moindres car il s’agit de la finale à Vincennes, un tournoi ayant rassemblé 335 participants. Erwann Pecheux et Jonathan Therme s’étaient déjà hissés en TF sur des étapes de province mais en 10 ans de HiPT, la victoire de Julien reste un événement inédit pour un Team Pro PMU. Pour rajouter un élément de contexte, Julien a joué en sachant que la dotation était réservée aux clients sur le Hip’Poker Tour. Josiane, qui a fini deuxième de ce tournoi, a passé un moment inoubliable : disputer un HU avec un quadruple champion du monde de poker tout en étant certaine de remporter le premier prix financier. Cela en dit long sur la détermination de Julien sur chaque partie.
Comme vous l’avez mentionné, Julien a remporté un Main Event FPO à Gujan-Mestras en 2022 mais il s’est aussi imposé sur le Highroller du FPO La Grande-Motte en 2023. Julien Martini est un grand professionnel, c’est quelqu’un qui travaille beaucoup le jeu ; il est très compétent en Cash Game et dans les variantes qu’il grind tout au long de l’année mais c’est aussi un joueur de tournoi hors pair. Je pense que son secret, qui constitue sa plus grande force, c’est sa soif de victoire et son envie de mieux faire à chaque échéance. C’est un éternel insatisfait, dès qu’il s’assoit à une table de Poker il donne le meilleur de lui-même avec pour seul objectif de gagner, peu importe qu’il s’agisse d’un tournoi WSOP, un EPT, un FPO, un Hip’Poker Tour ou même le tournoi interne des employés du PMU qu’il a remporté en 2022. Par-dessus tout, Julien est un amoureux du jeu, il est constamment dans une recherche de progression et d’amélioration de son niveau de jeu.
Comment avait commencé l’aventure avec lui ? Quelles sont les plus grandes fiertés dans votre histoire en commun ?
Après l’histoire forte vécue avec Erwann Pecheux et Sarah Herzali, nous avions besoin marquer le coup car Sarah et Erwann étaient des icônes de PMU Poker. Nous avons donc cherché un profil français avec un fort potentiel niveau poker mais capable également de faire rayonner dans les médias, ou encore dans le milieu du poker associatif qui est très cher à l’ADN du PMU. Julien Martini s’est imposé à nous comme une évidence, il a démarré le Poker dans le Club d’Achères dans le 78. Avant d’être le top joueur que l’on connaît, c’est quelqu’un qui a travaillé sur un métier plus classique et qui a des valeurs en adéquation avec celles du PMU. C’est Brewenn Cariou, le Responsable du Business Sport/Poker au PMU, qui en 2021 est parvenu à négocier avec Julien de sorte que ce dernier représente la room.
Sans hésiter, les plus grandes fiertés sont ses victoires sur le circuit PMU qui montrent l’investissement qu’il peut mettre dans son sponsor mais surtout, Julien a remporté 3 de ses 4 bracelets de champion du monde avec un patch PMU sur la poitrine en tant que joueur sponsorisé et c’est une immense fierté pour la marque de l’avoir accompagné lors de ces succès.
- Le 10K razz à Vegas en juillet 2022
- Le 2K 8 Game Mix à Rozvadov en décembre 2021
- Le 2 500€ Short Deck à Rozvadov en novembre 2021
Comment s’articulent vos compétitions live principales, Hip Poker Tour et FPO ?
Le Hip’Poker Tour est un circuit de tournois gratuits avec croupier et en hippodrome. Pour y participer, les clients doivent se qualifier gratuitement sur PMU.fr. En général, les qualifs démarrent 5-6 semaines avant l’événement à raison de deux satellites par semaine. L’objectif de cet événement est de faire découvrir les courses hippiques aux joueurs de poker puis pendant la pause dîner du tournoi, ces derniers ont l’occasion de parier sur les courses depuis les salons de l’hippodrome, bien souvent avec un cocktail offert par PMU Poker. L’année 2024 a marqué l’anniversaire des 10 ans du Hip’Poker Tour (8 saisons en raison du COVID-19 en 2020/2021) pour un total de 30 étapes, près de 5 500 joueurs cumulés, 700 croupiers, plus de 200 000€ redistribués et 8 hippodromes visités.
Concernant le FPO, il s’agit de notre circuit propriétaire, en marque propre. Le tour est coorganisé depuis sa création en 2017 avec Texapoker. Le tournoi phare du festival est le Main Event à 600€. C’est tout d’abord un événement d’image pour PMU ; l’objectif initial du circuit était d’ancrer la marque dans le paysage live du poker français. L’objectif est largement atteint puisqu’en 7 ans et 31 étapes, la fréquentation a explosé aussi bien sur le Main Event, qui rassemble régulièrement entre 500 et 700 joueurs, que sur les side events qui cartonnent avec le FPO 300, le PLO ou encore le Highroller. Outre l’organisation millimétrée par les équipes de Texapoker, le succès s’est aussi construit via les satellites onlines. Sur des étapes comme Lyon ou Pornic, nous avons recensé plus de 50 joueurs directement qualifiés via PMU.fr. À La Grande-Motte, la magie a opéré pour Mickael Martin, un client qui a obtenu son ticket via les sous-satellites : il a transformé 10€ en 50 000€.
Quels sont les grands moments de la saison 2024/2025 à venir ?
Sur le Live, il va y avoir plusieurs événements pour lesquels PMU est partenaire via Texapoker. Par exemple, en décembre, au moins un joueur sera qualifié sur PMU.fr pour jouer le WPT World Championship au Wynn Las Vegas. Ce fut le cas également l’an passé où Maryline, cliente PMU Poker, après avoir remporté un satellite à 125€ puis le super satellite à 1000€, s’est retrouvée dans l’avion avec la Team Pro PMU pour aller jouer ce WPT à 10 000$. L’histoire fut magnifique puisqu’elle a fait sauter la bulle de ce tournoi et a terminé ITM pour plus de 20 000$.
Dans le même registre, nous aurons la promotion Las Vegas Experience/Super Crown qui permet aux clients qualifiés de jouer des tournois WSOP à Las Vegas pendant les championnats du monde.
Enfin, à une date encore à déterminer, un client PMU sera couronné Pro Dream afin d’intégrer la Team Pro le temps d’une saison comme ce fut le cas pour Dylan Chechowski par le passé ou plus récemment pour Jeremy Surinach qui forme un duo complémentaire avec Julien Martini.
Comment fonctionne votre partenariat avec Apo et Texapoker pour le live ?
L’association Texapoker x PMU est en vigueur depuis 2016. Les équipes dirigées par Apostolos Chantzis s’occupent de la logistique, de la promotion et de l’exploitation du France Poker Open en lien avec les casinos qui accueillent les étapes. Texapoker s’implique au-delà de ses aspects et investi avec nous sur le dispositif de l’évènement pour proposer aux joueurs la meilleure expérience possible.
Ce partenariat est surtout un modèle gagnant-gagnant qui permet aux joueurs de cumuler des tickets TPS 250 via les satellites online sur PMU.fr (initialement le tournoi phare de l’opération « un tournoi près de chez vous » de Texapoker). Ainsi, les clients peuvent cumuler des tickets afin de construire une bankroll live utilisable sur tous les tournois Texapoker en partenariat avec PMU. Le solde de la bankroll est visible quasi en temps réel sur Texapoker.net avec votre compte client. Il y a deux satellites par semaine avec 6 tickets GTD 250€ le mardi et le jeudi et un 5 tickets 100€ le dimanche. Ces tournois, accessibles depuis 3€, rencontrent un tel succès qu’ils doublent très souvent leur garantie jusqu’à fournir plus d’une vingtaine de tickets par semaine. Et cette belle histoire a encore grandi avec le soutien de PMU Poker sur les évènements WPT prime que Texapoker organise en France et à San Remo qui permettent d’enrichir les qualifications live de la room.
Le parcours d’Hugo Seveste dans l’industrie du gaming
Diplômé d’un Bachelor en commerce international et d’un Master 2 en management des organisations sportives, je suis passionné par le Poker et l’industrie des jeux d’argent depuis l’âge de 18 ans. Après mon Master 2, j’ai vécu un an et demi en Angleterre (Manchester et Leicester) où j’officiais en tant que croupier jeux traditionnels dans le groupe de casinotiers Grosvenor. Au PMU depuis bientôt 8 ans, je m’occupe des produits live majeurs de la room comme le circuit live PMU, le France Poker Open. J’ai également en charge la mise en place de la saison Hip’Poker Tour ; des tournois gratuits en hippodrome ayant pour but de faire gagner de la dotation à une cible de joueurs associatifs/récréatifs et de leur faire découvrir le monde des courses hippiques. J’ai en charge également les partenariats et c’est moi qui suis en relation directe avec Texapoker, notre partenaire majeur qui effectue un énorme travail sur les synergies live et aussi online via les satellites pour jouer des TPS près de chez vous ou de gros festivals siglés PMU.
Portraits / Interviews
Texapoker : à la conquête de l’Europe
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3 mois agoon
25 décembre 2024Doit-on encore présenter Texapoker, né en 2008 de la volonté inépuisable de son créateur, Apostolos « Apo » Chantzis, de promouvoir le poker à tous les niveaux de la société, de la plus petite compétition lowstakes aux tournois internationaux ? Devenu très large leader du poker en France, il se lance désormais au niveau européen pour inaugurer en ce début d’année, au Club Circus à Paris, le tout nouvel ECOP. Ces European Championship Of Poker vont offrir le savoir-faire de Texapoker à toute l’Europe durant la saison 2025, emmenant le triumwirat qui dirige la société —Apo, François Lascourrèges et Mickaël Lesage— aux quatre coins du vieux continent. Rencontre avec ces trois piliers qui écrivant, chaque jour, le quotidien et le futur du poker.
Quel bilan tirez-vous sur l’année 2024 qui vient de s’écouler ?
Apo : Un bilan très positif, bien sûr, avec une belle croissance à deux chiffres et deux nouveaux partenaires Online, Winamax et Parions Sport en Ligne, ce qui nous permet d’avoir une offre extrêmement complète en live.
François : Tous les ans c’est la même chose, l’année passée était incroyable et les années qui arrivent sont au-delà de notre imagination ! 2024 est l’une de plus belle année pour Texapoker, 3 évènements en particulier m’ont marqués. Tout d’abord le WiPT Paris était l’un des événements les plus dingues auxquels j’ai participé, que ça soit du tout début lorsque Winamax nous accorde leur confiance en 2023, avec un nombre de réunion incalculable pour la préparation de l’évènement que ça soit en interne, avec notre partenaire du Club Circus, avec nos différents prestataire et avec Winamax. Jusqu’au début de l’installation avec cette salle totalement vide qui s’est remplie en l’espace de 48h, avec ce gigantesque freeroll le premier week-end ! Du premier tournoi payant avec plus de 8200 entrées et 3M€ de prizepool redistribué au total compatibilité dans la semaine jusqu’au dernier tournoi et la victoire Jeremy qui brandit cette épée légendaire ! Et pour finir le lundi 18 mars où cette salle s’est vidée à la vitesse de la lumière, comme dans un film après l’effort avec la tête qui tourne en gardant ce sourire béat ! (rires)
Apo : Et un mois et demi seulement après le WiPT, nous avons eu l’opportunité incroyable d’organiser un évènement unique en France, les WSOP Circuit à Paris au Stade Jean Bouin avec notre partenaire de longue date le Groupe Partouche… C’était aussi un grand moment de l’année.
François : Un évènement à 90 tables sur 3 étages dans ce stade mythique qu’est le stade Jean Bouin au coeur de Paris face au Parc des Princes, une vue unique sur la pelouse du stade depuis le 3ème étage avec une table finale digne des plus grands tournois international, plus de 4300 entrées et 2,6M€ de prizepool redistribué. Quel plaisir de pouvoir participer à ce genre de projet !
Apo : Pour finir, il y a eu le Championnat de France à Aix en Provence qui est un pur produit Texapoker avec un potentiel de développement impressionnant. Voir les énormes portraits des champions de France dans la salle, ses médailles, ses titres décernés, c’est l’évènement à ne pas manquer dans l’année et qui sera à suivre de très près chaque année.
Pouvez-vous nous décrire de l’intérieur l’organigramme de Texapoker ?
François : Au sommet nous avons évidemment Apo qui a créé et imaginé Texapoker en 2008 aujourd’hui il prend du recule sur l’opérationnel et négocie les contrats avec nos partenaires que nous mettons en place ensuite avec notre équipe. Mika et moi-même sommes les directeurs de la société, Mika pour la partie exploitation qui a commencé à travailler avec Texapoker en 2017 et moi je m’occupe de la partie production et j’ai commencé à travailler avec Apo en 2012. Ensuite nous avons Basile le frère d’Apo qui l’accompagne depuis toujours dans la relation client, Alex notre directeur de tournoi en Italie, Stéphane le fils d’Apo pour la partie financière, Nicolas dans le support et le développement numérique, Florence pour la communication, Olivier à la logistique, Elodie notre responsable RH avec ses 2 assistantes Lyly et Chimène et Latifa pour la partie partenariat internationaux. On compte également de nombreux prestataires essentiels au bon fonctionnement des rouages de Texapoker. Mais le plus importante reste notre équipe de TD, floor, assistant floor, dealer coordinator, chiproomer, caissier et croupier, c’est un total de 585 personnes qui travail tout au long de l’année sur les tournois Texapoker qui ne cesse d’évoluer d’année en année …
Mickael, quel regard portez-vous sur votre trajectoire au sein de Texapoker, depuis votre arrivée ? En quoi consiste votre travail au quotidien ?
Mickael : C’est une aventure incroyable. Quand je suis arrivé chez Texapoker, j’étais animé par une passion pour le poker et l’organisation d’événements, mais je ne m’attendais pas à ce que cette expérience devienne aussi enrichissante. J’ai vu l’entreprise évoluer, se professionnaliser et se positionner comme un acteur incontournable des tournois en France et en Italie. Cette trajectoire est le fruit d’un travail collectif avec Francois et Apo , d’une vraie vision et d’une capacité à innover constamment. Je suis fier de contribuer à cette dynamique.
Mon rôle est polyvalent et évolutif: Le premier est d’être le directeur d’exploitation de la société est au cœur de la bonne marche des opérations. Chaque journée est différente, mais globalement, mon travail consiste à superviser l’ensemble des activités opérationnelles pour garantir le bon déroulement de nos tournois de poker. Le second est directeur de Tournoi, je m’occupe principalement de la coordination des événements, ce qui inclut la gestion des équipes, la logistique, et bien sûr, l’expérience des joueurs. Il faut s’assurer que tout soit fluide, des inscriptions à la table finale. Je suis aussi impliqué dans la stratégie à long terme, notamment en ce qui concerne le développement de nos nouveaux partenariats et l’amélioration continue de nos offres. Chaque jour est un défi, mais c’est cette diversité qui rend mon travail passionnant.
Vous lancez coup sur coup deux nouveaux circuits, pouvez-vous nous les présenter ?
Apo : L’ECOP un produit dirigé vers l’international avec des étapes à Paris, Rozvadov, Barcelone, SANREMO et dans l’attente de confirmation de deux autres étapes et comme partenaireonline PMU.fr . Et le main event c’est le ECOP Millenium avec sa structure inégalée
Le NATIONAL Poker Series un tournoi pour le moment France et italie avec des tournois à tous les prix une idée de François et Mickael et notre partenaire online sera Winamax le spécialiste des tournois six handed.
Comment comptez-vous construire votre stratégie européenne ? Avec quels casinos allez-vous travailler ?
Apo : Depuis quelques années et après avoir réussi à faire de SANREMO, le casino avec les plus grosses fréquentations et battu tous les records grâce à la confiance de la direction et conseil d’administration, j’ai pensé qu’il était temps de conduire mes équipes vers des nouvelles destinations comme Barcelone , et bien d’autres.
Comment arrive-t-on à concilier une vie de famille et une vie sur la route perpétuellement ?
François : Ce n’est pas simple tous les jours, on ne va pas se mentir ! Mais Mika comme moi ont une chance extraordinaire d’avoir des femmes d’exceptions qui nous accompagnent dans notre projet professionnel tous les jours. Il n’y pas de secret, pour concilier la vie de famille et la vie professionnelle il faut que les 2 acceptent les inconvénients et les avantages.
Mickael : C’est vrai que le rythme peut être intense, surtout avec les déplacements fréquents et les longues journées sur les tournois. Mais la clé, c’est l’organisation et la communication. J’essaie de planifier à l’avance mes absences et de maximiser les moments de qualité avec ma famille quand je suis à la maison. C’est un équilibre délicat, mais pas impossible.
Pouvez-vous nous donner une idée, en chiffres marquants, de votre activité 2024 ?
François : A l’heure à laquelle j’écris ses lignes 2024 c’est 450 festivals, 3100 tournois, 215 000 entrées, 29 000 places payées et 47 000 000€ de prizepool distribués. 21 casinos/clubs dans 3 pays avec environ 600 tables et 585 personnes qui peuvent officier en France en tant que TD, floor, assistant floor, dealer coordinator, chiproomer, caissier et croupier.
Comment gérez-vous votre croissance en termes de ressources humaines ?
François : Formation et communication tout simplement, nous avons un schéma de recrutement qui passe par la communication vers notre équipe RH et pour ceux qui n’ont pas de formation nous avons notre propre formateur de renom Arnaud Bennali avec lequel nous organisons régulièrement des formations gratuites. L’expérience Texapoker très simplement, des joueurs qui se sentent bien à nos tables et voient nos équipes heureuses et pleines d’énergie suffit a donné envie à certain de nous rejoindre.
Vous travaillez de front avec divers opérateurs online, comment faites-vous pour arriver à gérer autant d’évènements dans toute l’année ?
François : Chaque partenaire à son propre ADN, leur identité est tellement différente de l’une de l’autre que nous nous adaptons à chacun d’entre eux et nous proposons toujours des offres différentes. Chaque circuit à son propre partenaire en ligne et ses offres liées, c’est un réel plaisir de pouvoir travailler avec tous ces partenaires différents c’est très enrichissant pour tout le monde.
Apo : Nous avons effectivement plusieurs circuits majeurs. LMe WSOPC au Pasino Grand en Avril à Aix en Provence et le WSOPC SANREMO, en Novembre, en partenariat avec Winamax. L’UDSO (14 ans déjàç) et 2025 sera l’année où Texapoker organisera 11 étapes en partenariat avec Unibet et Alex Henry. Avec Pmu.fr, nous organisons les FPO, l’APO2500, l’ECOP, le Millenium, l’IPO a Sanremo, le TPS, le MPF, le Giant , l’Apo500 et Le Championnat de France 3eme édition… Un sacré programme ! Et en plus, nous avons désormais Le Grand Prix circuit avec 6 étapes pour Parions Sport en Ligne, ainsi que le Sharkbay et le National Poker Series en partenariat et satellites avec Winamax et la grande Finale Wipt.
Pouvez-vous nous dévoiler vos « highlights » de l’année 2025 ?
Apo : Le WSOPC au Pasino Grand à Aix en Provence avec le main Event à 1000000€ GTD et la Grande Finale Wipt au Pasino Grand en Avril. Ca sera le mois le plus compliqué pour nos équipes, avec quatre semaines de travail intense et quant à moi j’enchaînerai avec l’l’PO de SANREMO… L’ECOP pour bien débuter l’année 2025 ; bien évidemment, et la 3eme édition du championnat de France au Pasino Grand et l’APO2500 au club Circus en octobre.
Mickael : Les événements majeurs que j’attends le plus sont l’ECOP de Paris , la Finale Winamax Poker Tour , les WSOP-C et bien entendu le Championnat de France . C’est un projet ambitieux, mais c’est une étape naturelle dans notre développement. Mon souhait pour 2025 est de continuer l’expansion de Texapoker à l’international au niveau Européen et pourquoi pas avec nos premiers tournois organisés hors d’Europe. Nous souhaitons que Texapoker continue à être reconnu non seulement pour la qualité de ses tournois, mais aussi pour l’expérience humaine qu’on propose : un mélange de professionnalisme et de convivialité. Cela fait notre force, et j’espère que cela restera notre signature, peu importe où nous allons.
François : Texapoker à la conquête de l’europe avec l’ECOP « European Championship Of Poker » est sans nul doute l’un des projets les ambitieux de Texapoker et il ne faudra rater aucune étape. Les NPS « National Poker Series » sont une toute nouvelle génération de festival de tournoi accessible avec des tournois en mix max de 200€ à 800€, 6max, 7max, HU, 9/7max que dire de plus ? Le WiPT sera pas de toute évidence un événement marquant en France avec pour la première fois la finale délocalisée dans le meilleur casino de France à Aix-en-Provence. Les WSOP-C à Aix avec ses millions garanti dont 1 million sur une ring online et 1 million sur le main event pour un total de 12 bagues décernées dont une ring event à partir de 200€. Le CdF 2025 est le rendez vous incontournable après les vacances d’été qui réserve également sont lots de nouveauté !
Quel regard portez-vous sur le poker en France actuellement ? Ce qu’il reste à améliorer ou changer ?
Apo : Texapoker est en constante évolution et veut faire en sorte que les joueurs se sentent comme chez eux . Avec mes équipes nous allons créer le système de fidélisation pour offrir la reconnaissance qu’ils méritent en leur offrant des tickets et autres remises lors de leurs déplacements. François et Mickael sont deux personnes qui ont une vue sur le poker semblable à la mienne et ils ont toute ma confiance pour pérenniser c’est que je pense être l’essentiel pour la suite de Texapoker .
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