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Portraits / Interviews

Texapoker : à la conquête de l’Europe

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Doit-on encore présenter Texapoker, né en 2008 de la volonté inépuisable de son créateur, Apostolos « Apo » Chantzis, de promouvoir le poker à tous les niveaux de la société, de la plus petite compétition lowstakes aux tournois internationaux ? Devenu très large leader du poker en France, il se lance désormais au niveau européen pour inaugurer en ce début d’année, au Club Circus à Paris, le tout nouvel ECOP. Ces European Championship Of Poker vont offrir le savoir-faire de Texapoker à toute l’Europe durant la saison 2025, emmenant le triumwirat qui dirige la société —Apo, François Lascourrèges et Mickaël Lesage— aux quatre coins du vieux continent. Rencontre avec ces trois piliers qui écrivant, chaque jour, le quotidien et le futur du poker.

Quel bilan tirez-vous sur l’année 2024 qui vient de s’écouler ?

Apo : Un bilan très positif, bien sûr, avec une belle croissance à deux chiffres et deux nouveaux partenaires Online,  Winamax et Parions Sport en Ligne, ce qui nous permet d’avoir une offre extrêmement complète en live.

François : Tous les ans c’est la même chose, l’année passée était incroyable et les années qui arrivent sont au-delà de notre imagination ! 2024 est l’une de plus belle année pour Texapoker, 3 évènements en particulier m’ont marqués. Tout d’abord le WiPT Paris était l’un des événements les plus dingues auxquels j’ai participé, que ça soit du tout début lorsque Winamax nous accorde leur confiance en 2023, avec un nombre de réunion incalculable pour la préparation de l’évènement que ça soit en interne, avec notre partenaire du Club Circus, avec nos différents prestataire et avec Winamax. Jusqu’au début de l’installation avec cette salle totalement vide qui s’est remplie en l’espace de 48h, avec ce gigantesque freeroll le premier week-end ! Du premier tournoi payant avec plus de 8200 entrées et 3M€ de prizepool redistribué au total compatibilité dans la semaine jusqu’au dernier tournoi et la victoire Jeremy qui brandit cette épée légendaire ! Et pour finir le lundi 18 mars où cette salle s’est vidée à la vitesse de la lumière, comme dans un film après l’effort avec la tête qui tourne en gardant ce sourire béat ! (rires)

Apo : Et un mois et demi seulement après le WiPT, nous avons eu l’opportunité incroyable d’organiser un évènement unique en France, les WSOP Circuit à Paris au Stade Jean Bouin avec notre partenaire de longue date le Groupe Partouche… C’était aussi un grand moment de l’année.

François : Un évènement à 90 tables sur 3 étages dans ce stade mythique qu’est le stade Jean Bouin au coeur de Paris face au Parc des Princes, une vue unique sur la pelouse du stade depuis le 3ème étage avec une table finale digne des plus grands tournois international, plus de 4300 entrées et 2,6M€ de prizepool redistribué. Quel plaisir de pouvoir participer à ce genre de projet !
Apo : Pour finir, il y a eu le Championnat de France à Aix en Provence qui est un pur produit Texapoker avec un potentiel de développement impressionnant. Voir les énormes portraits des champions de France dans la salle, ses médailles, ses titres décernés, c’est l’évènement à ne pas manquer dans l’année et qui sera à suivre de très près chaque année.

Pouvez-vous nous décrire de l’intérieur l’organigramme de Texapoker ?
François :
Au sommet nous avons évidemment Apo qui a créé et imaginé Texapoker en 2008 aujourd’hui il prend du recule sur l’opérationnel et négocie les contrats avec nos partenaires que nous mettons en place ensuite avec notre équipe. Mika et moi-même sommes les directeurs de la société, Mika pour la partie exploitation qui a commencé à travailler avec Texapoker en 2017 et moi je m’occupe de la partie production et j’ai commencé à travailler avec Apo en 2012. Ensuite nous avons Basile le frère d’Apo qui l’accompagne depuis toujours dans la relation client, Alex notre directeur de tournoi en Italie, Stéphane le fils d’Apo pour la partie financière, Nicolas dans le support et le développement numérique, Florence pour la communication, Olivier à la logistique, Elodie notre responsable RH avec ses 2 assistantes Lyly et Chimène et Latifa pour la partie partenariat internationaux. On compte également de nombreux prestataires essentiels au bon fonctionnement des rouages de Texapoker. Mais le plus importante reste notre équipe de TD, floor, assistant floor, dealer coordinator, chiproomer, caissier et croupier, c’est un total de 585 personnes qui travail tout au long de l’année sur les tournois Texapoker qui ne cesse d’évoluer d’année en année …

Mickael, quel regard portez-vous sur votre trajectoire au sein de Texapoker, depuis votre arrivée ? En quoi consiste votre travail au quotidien ?

Mickael : C’est une aventure incroyable. Quand je suis arrivé chez Texapoker, j’étais animé par une passion pour le poker et l’organisation d’événements, mais je ne m’attendais pas à ce que cette expérience devienne aussi enrichissante. J’ai vu l’entreprise évoluer, se professionnaliser et se positionner comme un acteur incontournable des tournois en France et en Italie. Cette trajectoire est le fruit d’un travail collectif avec Francois et Apo , d’une vraie vision et d’une capacité à innover constamment. Je suis fier de contribuer à cette dynamique.

Mon rôle est polyvalent et évolutif:  Le premier est d’être le directeur d’exploitation de la société  est au cœur de la bonne marche des opérations. Chaque journée est différente, mais globalement, mon travail consiste à superviser l’ensemble des activités opérationnelles pour garantir le bon déroulement de nos tournois de poker.  Le second est directeur de Tournoi,  je m’occupe principalement de la coordination des événements, ce qui inclut la gestion des équipes, la logistique, et bien sûr, l’expérience des joueurs. Il faut s’assurer que tout soit fluide, des inscriptions à la table finale. Je suis aussi impliqué dans la stratégie à long terme, notamment en ce qui concerne le développement de nos nouveaux partenariats et l’amélioration continue de nos offres. Chaque jour est un défi, mais c’est cette diversité qui rend mon travail passionnant.

Vous lancez coup sur coup deux nouveaux circuits, pouvez-vous nous les présenter ?
Apo :
L’ECOP un produit dirigé vers l’international avec des étapes à Paris, Rozvadov, Barcelone, SANREMO et dans l’attente de confirmation de deux autres étapes et comme partenaireonline PMU.fr . Et le main event c’est le ECOP Millenium avec sa structure inégalée
Le NATIONAL Poker Series un tournoi pour le moment France et  italie avec des tournois à tous les prix une idée de François et Mickael et notre partenaire online sera Winamax le spécialiste des tournois six handed.

Comment comptez-vous construire votre stratégie européenne ? Avec quels casinos allez-vous travailler ?

Apo : Depuis quelques années et après avoir réussi à faire de SANREMO, le casino avec les plus grosses fréquentations et battu tous les records grâce à la confiance de la direction et conseil d’administration, j’ai pensé qu’il était temps de conduire mes équipes vers des nouvelles destinations comme Barcelone , et bien d’autres.

Comment arrive-t-on à concilier une vie de famille et une vie sur la route perpétuellement ?

François : Ce n’est pas simple tous les jours, on ne va pas se mentir ! Mais Mika comme moi ont une chance extraordinaire d’avoir des femmes d’exceptions qui nous accompagnent dans notre projet professionnel tous les jours. Il n’y pas de secret, pour concilier la vie de famille et la vie professionnelle il faut que les 2 acceptent les inconvénients et les avantages.

Mickael : C’est vrai que le rythme peut être intense, surtout avec les déplacements fréquents et les longues journées sur les tournois. Mais la clé, c’est l’organisation et la communication. J’essaie de planifier à l’avance mes absences et de maximiser les moments de qualité avec ma famille quand je suis à la maison. C’est un équilibre délicat, mais pas impossible.

⁠⁠Pouvez-vous nous donner une idée, en chiffres marquants, de votre activité 2024 ?

François : A l’heure à laquelle j’écris ses lignes 2024 c’est 450 festivals, 3100 tournois, 215 000 entrées, 29 000 places payées et 47 000 000€ de prizepool distribués. 21 casinos/clubs dans 3 pays avec environ 600 tables et 585 personnes qui peuvent officier en France en tant que TD, floor, assistant floor, dealer coordinator, chiproomer, caissier et croupier.

Comment gérez-vous votre croissance en termes de ressources humaines ?

François : Formation et communication tout simplement, nous avons un schéma de recrutement qui passe par la communication vers notre équipe RH et pour ceux qui n’ont pas de formation nous avons notre propre formateur de renom Arnaud Bennali avec lequel nous organisons régulièrement des formations gratuites. L’expérience Texapoker très simplement, des joueurs qui se sentent bien à nos tables et voient nos équipes heureuses et pleines d’énergie suffit a donné envie à certain de nous rejoindre.

Vous travaillez de front avec divers opérateurs online, comment faites-vous pour arriver à gérer autant d’évènements dans toute l’année ?

François : Chaque partenaire à son propre ADN, leur identité est tellement différente de l’une de l’autre que nous nous adaptons à chacun d’entre eux et nous proposons toujours des offres différentes. Chaque circuit à son propre partenaire en ligne et ses offres liées, c’est un réel plaisir de pouvoir travailler avec tous ces partenaires différents c’est très enrichissant pour tout le monde. 

Apo : Nous avons effectivement  plusieurs circuits majeurs. LMe WSOPC au Pasino Grand en Avril à Aix en Provence et le WSOPC SANREMO, en Novembre, en partenariat avec Winamax. L’UDSO (14 ans déjàç) et 2025 sera l’année où Texapoker organisera 11 étapes en partenariat avec Unibet et Alex Henry. Avec Pmu.fr, nous organisons les FPO, l’APO2500, l’ECOP, le Millenium, l’IPO a Sanremo, le TPS, le MPF, le Giant , l’Apo500 et Le Championnat de France 3eme édition… Un sacré programme ! Et en plus, nous avons désormais Le Grand Prix circuit avec 6 étapes pour Parions Sport en Ligne, ainsi que le Sharkbay et le National Poker Series en partenariat et satellites avec Winamax et la grande Finale Wipt.

Pouvez-vous nous dévoiler vos  « highlights » de l’année 2025 ?

Apo : Le WSOPC au Pasino Grand à Aix en Provence avec le main Event à 1000000€ GTD et la Grande Finale Wipt au Pasino Grand en Avril. Ca sera le mois le plus compliqué pour nos équipes, avec quatre semaines de travail intense et quant à moi j’enchaînerai avec l’l’PO de SANREMO… L’ECOP pour bien débuter l’année 2025 ; bien évidemment, et la 3eme édition du championnat de France au Pasino Grand et l’APO2500 au club Circus en octobre.

Mickael : Les événements majeurs que j’attends le plus sont l’ECOP de Paris , la Finale Winamax Poker Tour , les WSOP-C et bien entendu le Championnat de France . C’est un projet ambitieux, mais c’est une étape naturelle dans notre développement.  Mon souhait pour 2025 est de continuer l’expansion de Texapoker à l’international au niveau Européen et pourquoi pas avec nos premiers tournois organisés hors d’Europe.  Nous souhaitons que Texapoker continue à être reconnu non seulement pour la qualité de ses tournois, mais aussi pour l’expérience humaine qu’on propose : un mélange de professionnalisme et de convivialité. Cela fait notre force, et j’espère que cela restera notre signature, peu importe où nous allons.

François : Texapoker à la conquête de l’europe avec l’ECOP « European Championship Of Poker » est sans nul doute l’un des projets les ambitieux de Texapoker et il ne faudra rater aucune étape. Les NPS « National Poker Series » sont une toute nouvelle génération de festival de tournoi accessible avec des tournois en mix max de 200€ à 800€, 6max, 7max, HU, 9/7max que dire de plus ? Le WiPT sera pas de toute évidence un événement marquant en France avec pour la première fois la finale délocalisée dans le meilleur casino de France à Aix-en-Provence. Les WSOP-C à Aix avec ses millions garanti dont 1 million sur une ring online et 1 million sur le main event pour un total de 12 bagues décernées dont une ring event à partir de 200€. Le CdF 2025 est le rendez vous incontournable après les vacances d’été qui réserve également sont lots de nouveauté !

Quel regard portez-vous sur le poker en France actuellement ? Ce qu’il reste à améliorer ou changer ?

Apo : Texapoker est en constante évolution et veut faire en sorte que les joueurs se sentent comme chez eux . Avec mes équipes nous allons créer le système de fidélisation pour offrir la reconnaissance qu’ils méritent en leur offrant des tickets et autres remises lors de leurs déplacements.  François et Mickael sont deux personnes qui ont une vue sur le poker semblable à la mienne et ils ont toute ma confiance pour pérenniser c’est que je pense être l’essentiel pour la suite de Texapoker .

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Portraits / Interviews

WithMyCap : le défi de la saison WiPT 2025

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A 29 ans, le Streamer Etienne Brault s’est lancé un défi sous l’œil de sa caméra : décrocher une qualification 100% gratuite au Main Event du Winamax Poker Tour. Défi relevé, et réussi, dès la première étape de la saison, à Lille ! Retour sur une aventure humaine qui n’a pas dit son dernier mot…Comment est né ce défi singulier ?

Trois raisons m’ont motivé au départ. La première : dans l’univers du streaming, le contact entre les viewers (notre public) et nous (les vidéastes) se fait surtout par écran interposé, de manière virtuelle. J’ai donc cherché un moyen de partir à la rencontre des personnes qui me suivent. Étant donné que je joue des petits buy-ins sur internet, je pense que mon audience fait en majorité partie du monde amateur. Il était donc évident pour moi que le meilleur endroit pour les rencontrer était le plus grand événement live amateur du monde : le Winamax Poker Tour. La deuxième : étant donné que je n’ai pas une grosse bankroll, j’ai rarement l’occasion de jouer en live. Je me suis donc dit que ce serait super de me lancer un défi « live » inédit : jouer toutes les étapes du Winamax Poker Tour et tenter de me qualifier sur l’une d’entre elles. De plus, j’ai streamé toutes les étapes en direct sur ma chaîne Twitch. Partager ma table, en live, sans délai, permettait à mon audience de vivre l’événement de l’intérieur. La troisième, enfin : Ma chaîne YouTube étant encore vierge, j’avais envie de créer du contenu pour la lancer. J’ai donc pensé qu’il serait sympa de réaliser un vlog par étape afin de partager mon aventure.

Comment s’est passée l’étape de Lille, où vous avez décroché tout de suite votre qualification ?

L’étape de Lille, c’était incroyable ! Déjà parce que c’était la première fois que l’équipe de streamers de la chaîne Winamax (le Streamgang) se réunissait presque au complet. J’ai passé un super moment avec eux.
Et bien sûr, c’était aussi incroyable car j’ai réussi à décrocher la qualification en passant les deux journées du tournoi sur la table télévisée commentée par PonceP et Damien.

Me qualifier dès la première étape a été un moment fort en émotions. D’une part, c’était une vraie perf’ pour moi en live. D’autre part, j’étais soutenu par toute l’équipe de streamers, ainsi que par de nombreux viewers, sur place et sur les réseaux. Enfin, mon défi WiPT ne pouvait pas mieux démarrer ! Cela m’a donné beaucoup de visibilité immédiatement et j’en garde un souvenir mémorable

Que pensez-vous de l’ambiance du WiPT ?

Je connaissais déjà le WiPT avant de lancer ce projet. Mais en le vivant de l’intérieur, comme je l’ai fait cette année, j’ai appris à le découvrir encore plus ! Les joueurs se sont qualifiés gratuitement et je pense que la majorité d’entre eux réalisent que c’est un « cadeau » que leur fait Winamax. Tout le monde est super heureux d’être là, l’ambiance à table est géniale. Pour une partie des joueurs, c’est leur première fois en live, et comme c’est du self-deal (sans croupiers), les joueurs s’entraident et apprennent parfois à se connaître. J’ai vu plein de personnes arriver seules et repartir avec des contacts, et c’est ça la beauté de l’événement. Mais l’ambiance du WiPT ne serait pas ce qu’elle est sans le staff et tous ceux qui travaillent énormément sur cet événement. Je tiens vraiment à les remercier car j’ai pu voir leur investissement de près : logistique, floors, team event Winamax, journalistes, photographes, team pro W, WIP… Et un immense merci à Jachara Ungell (Relations Presse) qui a tout mis en œuvre pour que je sois dans les meilleures conditions afin de créer mon contenu.

Comment travaillez-vous votre poker ?

Cela fait un peu plus de deux ans que je joue. J’avoue que pendant longtemps, je n’ai pas du tout travaillé mon jeu. Je me considérais avant tout comme un streamer, plus que comme un joueur de poker, même si c’était mon jeu principal sur Twitch. Mais ces derniers temps, je m’y suis mis plus sérieusement en m’entourant d’un coach : Johnny Bambou (ancien joueur pro Hearthstone, aujourd’hui joueur pro de poker ABI 40/60). Avec lui, je réalise chaque mercredi un stream sur ma chaîne Twitch, où je partage mon coaching en direct avec ma communauté. L’idée est d’aider mes viewers à progresser en même temps que moi, pour permettre à ceux qui n’auraient pas les moyens de se payer un coach de quand même apprendre et progresser.

Avez-vous d’autres idées pour amener un plus large public au poker ?

Actuellement, j’ai un autre projet en cours, que je réalise pour la seconde année consécutive en collaboration avec Winamax sur ma chaine Twitch. L’idée est d’emmener gratuitement, tous frais payés, un abonné de ma chaîne Twitch tiré au sort à Las Vegas pour jouer plusieurs tournois des WSOP ! Avec ce projet Vegas, ajouté au WiPT, mon emploi du temps est déjà bien rempli ! Mais il y aura sans doute d’autres projets à venir. J’ai déjà des idées, mais il est encore trop tôt pour en parler. Tout ce que je peux dire, c’est que chaque projet que je réaliserai sera toujours dans l’optique de partager un maximum avec ma communauté. Ce que je veux, c’est qu’à la fin de ma « carrière » de streamer, je puisse me dire que j’ai fait des choses pour les gens et que j’ai partagé ça avec eux. Pour moi, le stream, c’est du partage, et c’est ce que je veux laisser derrière moi !

Quelle est votre stratégie et vos objectifs lors de cette finale ?

Déjà, le fait d’avoir fait toutes les étapes freeroll, j’ai l’impression que je suis beaucoup plus à l’aise en live à table, avec beaucoup moins d’appréhension. J’ai moins de difficulté à compter les stacks, à gérer mes émotions. Donc ma stratégie sera simple : jouer mon jeu, donner le meilleur de moi-même à table, être concentré sur chaque main, même celles où je ne suis pas impliqué, et recueillir un maximum d’informations sur mes adversaires.

Et pour les objectifs, je crois qu’on a tous le même : gagner la finale. Je rêve de pouvoir soulever l’épée (trophée du WiPT) et la ramener dans mon set-up de stream (rires). J’ai commencé ce projet en beauté en me qualifiant dès la première étape, alors je veux le finir de la même manière !

 

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Portraits / Interviews

PMU Poker au coeur de l’actualité

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Alors que la fin d’année est chargée d’actualité pour PMU Poker, Poker52 a eu l’occasion d’échanger avec Hugo Seveste, Chef de Produit en charge des événements live PMU Poker et des partenariats. Rencontre.

Julien Martini vient de remporter la dernière étape du Hip Poker Tour, après également une victoire en FPO… Comment expliquez-vous la constance de votre joueur dans tous les formats ?

Effectivement, c’est la première fois qu’un team pro PMU remporte une étape du Hip’Poker Tour et pas des moindres car il s’agit de la finale à Vincennes, un tournoi ayant rassemblé 335 participants. Erwann Pecheux et Jonathan Therme s’étaient déjà hissés en TF sur des étapes de province mais en 10 ans de HiPT, la victoire de Julien reste un événement inédit pour un Team Pro PMU. Pour rajouter un élément de contexte, Julien a joué en sachant que la dotation était réservée aux clients sur le Hip’Poker Tour. Josiane, qui a fini deuxième de ce tournoi, a passé un moment inoubliable : disputer un HU avec un quadruple champion du monde de poker tout en étant certaine de remporter le premier prix financier. Cela en dit long sur la détermination de Julien sur chaque partie.

Comme vous l’avez mentionné, Julien a remporté un Main Event FPO à Gujan-Mestras en 2022 mais il s’est aussi imposé sur le Highroller du FPO La Grande-Motte en 2023. Julien Martini est un grand professionnel, c’est quelqu’un qui travaille beaucoup le jeu ; il est très compétent en Cash Game et dans les variantes qu’il grind tout au long de l’année mais c’est aussi un joueur de tournoi hors pair. Je pense que son secret, qui constitue sa plus grande force, c’est sa soif de victoire et son envie de mieux faire à chaque échéance. C’est un éternel insatisfait, dès qu’il s’assoit à une table de Poker il donne le meilleur de lui-même avec pour seul objectif de gagner, peu importe qu’il s’agisse d’un tournoi WSOP, un EPT, un FPO, un Hip’Poker Tour ou même le tournoi interne des employés du PMU qu’il a remporté en 2022. Par-dessus tout, Julien est un amoureux du jeu, il est constamment dans une recherche de progression et d’amélioration de son niveau de jeu.

Comment avait commencé l’aventure avec lui ? Quelles sont les plus grandes fiertés dans votre histoire en commun ?

Après l’histoire forte vécue avec Erwann Pecheux et Sarah Herzali, nous avions besoin marquer le coup car Sarah et Erwann étaient des icônes de PMU Poker. Nous avons donc cherché un profil français avec un fort potentiel niveau poker mais capable également de faire rayonner dans les médias, ou encore dans le milieu du poker associatif qui est très cher à l’ADN du PMU. Julien Martini s’est imposé à nous comme une évidence, il a démarré le Poker dans le Club d’Achères dans le 78. Avant d’être le top joueur que l’on connaît, c’est quelqu’un qui a travaillé sur un métier plus classique et qui a des valeurs en adéquation avec celles du PMU. C’est Brewenn Cariou, le Responsable du Business Sport/Poker au PMU, qui en 2021 est parvenu à négocier avec Julien de sorte que ce dernier représente la room.

Sans hésiter, les plus grandes fiertés sont ses victoires sur le circuit PMU qui montrent l’investissement qu’il peut mettre dans son sponsor mais surtout, Julien a remporté 3 de ses 4 bracelets de champion du monde avec un patch PMU sur la poitrine en tant que joueur sponsorisé et c’est une immense fierté pour la marque de l’avoir accompagné lors de ces succès.

  • Le 10K razz à Vegas en juillet 2022
  • Le 2K 8 Game Mix à Rozvadov en décembre 2021
  • Le 2 500€ Short Deck à Rozvadov en novembre 2021

 

Comment s’articulent vos compétitions live principales, Hip Poker Tour et FPO ?

Le Hip’Poker Tour est un circuit de tournois gratuits avec croupier et en hippodrome. Pour y participer, les clients doivent se qualifier gratuitement sur PMU.fr. En général, les qualifs démarrent 5-6 semaines avant l’événement à raison de deux satellites par semaine. L’objectif de cet événement est de faire découvrir les courses hippiques aux joueurs de poker puis pendant la pause dîner du tournoi, ces derniers ont l’occasion de parier sur les courses depuis les salons de l’hippodrome, bien souvent avec un cocktail offert par PMU Poker. L’année 2024 a marqué l’anniversaire des 10 ans du Hip’Poker Tour (8 saisons en raison du COVID-19 en 2020/2021) pour un total de 30 étapes, près de 5 500 joueurs cumulés, 700 croupiers, plus de 200 000€ redistribués et 8 hippodromes visités.

Concernant le FPO, il s’agit de notre circuit propriétaire, en marque propre. Le tour est coorganisé depuis sa création en 2017 avec Texapoker. Le tournoi phare du festival est le Main Event à 600€. C’est tout d’abord un événement d’image pour PMU ; l’objectif initial du circuit était d’ancrer la marque dans le paysage live du poker français. L’objectif est largement atteint puisqu’en 7 ans et 31 étapes, la fréquentation a explosé aussi bien sur le Main Event, qui rassemble régulièrement entre 500 et 700 joueurs, que sur les side events qui cartonnent avec le FPO 300, le PLO ou encore le Highroller. Outre l’organisation millimétrée par les équipes de Texapoker, le succès s’est aussi construit via les satellites onlines. Sur des étapes comme Lyon ou Pornic, nous avons recensé plus de 50 joueurs directement qualifiés via PMU.fr. À La Grande-Motte, la magie a opéré pour Mickael Martin, un client qui a obtenu son ticket via les sous-satellites : il a transformé 10€ en 50 000€.

 

Quels sont les grands moments de la saison 2024/2025 à venir ?

Sur le Live, il va y avoir plusieurs événements pour lesquels PMU est partenaire via Texapoker. Par exemple, en décembre, au moins un joueur sera qualifié sur PMU.fr pour jouer le WPT World Championship au Wynn Las Vegas. Ce fut le cas également l’an passé où Maryline, cliente PMU Poker, après avoir remporté un satellite à 125€ puis le super satellite à 1000€, s’est retrouvée dans l’avion avec la Team Pro PMU pour aller jouer ce WPT à 10 000$. L’histoire fut magnifique puisqu’elle a fait sauter la bulle de ce tournoi et a terminé ITM pour plus de 20 000$.

Dans le même registre, nous aurons la promotion Las Vegas Experience/Super Crown qui permet aux clients qualifiés de jouer des tournois WSOP à Las Vegas pendant les championnats du monde.

Enfin, à une date encore à déterminer, un client PMU sera couronné Pro Dream afin d’intégrer la Team Pro le temps d’une saison comme ce fut le cas pour Dylan Chechowski par le passé ou plus récemment pour Jeremy Surinach qui forme un duo complémentaire avec Julien Martini.

Comment fonctionne votre partenariat avec Apo et Texapoker pour le live ?

L’association Texapoker x PMU est en vigueur depuis 2016. Les équipes dirigées par Apostolos Chantzis s’occupent de la logistique, de la promotion et de l’exploitation du France Poker Open en lien avec les casinos qui accueillent les étapes. Texapoker s’implique au-delà de ses aspects et investi avec nous sur le dispositif de l’évènement pour proposer aux joueurs la meilleure expérience possible.

Ce partenariat est surtout un modèle gagnant-gagnant qui permet aux joueurs de cumuler des tickets TPS 250 via les satellites online sur PMU.fr (initialement le tournoi phare de l’opération « un tournoi près de chez vous » de Texapoker). Ainsi, les clients peuvent cumuler des tickets afin de construire une bankroll live utilisable sur tous les tournois Texapoker en partenariat avec PMU. Le solde de la bankroll est visible quasi en temps réel sur Texapoker.net avec votre compte client. Il y a deux satellites par semaine avec 6 tickets GTD 250€ le mardi et le jeudi et un 5 tickets 100€ le dimanche. Ces tournois, accessibles depuis 3€, rencontrent un tel succès qu’ils doublent très souvent leur garantie jusqu’à fournir plus d’une vingtaine de tickets par semaine. Et cette belle histoire a encore grandi avec le soutien de PMU Poker sur les évènements WPT prime que Texapoker organise en France et à San Remo qui permettent d’enrichir les qualifications live de la room.

 

Le parcours d’Hugo Seveste dans l’industrie du gaming

Diplômé d’un Bachelor en commerce international et d’un Master 2 en management des organisations sportives, je suis passionné par le Poker et l’industrie des jeux d’argent depuis l’âge de 18 ans. Après mon Master 2, j’ai vécu un an et demi en Angleterre (Manchester et Leicester) où j’officiais en tant que croupier jeux traditionnels dans le groupe de casinotiers Grosvenor. Au PMU depuis bientôt 8 ans, je m’occupe des produits live majeurs de la room comme le circuit  live PMU, le France Poker Open. J’ai également en charge la mise en place de la saison Hip’Poker Tour ; des tournois gratuits en hippodrome ayant pour but de faire gagner de la dotation à une cible de joueurs associatifs/récréatifs et de leur faire découvrir le monde des courses hippiques. J’ai en charge également les partenariats et c’est moi qui suis en relation directe avec Texapoker, notre partenaire majeur qui effectue un énorme travail sur les synergies live et aussi online via les satellites pour jouer des TPS près de chez vous ou de gros festivals siglés PMU.

 

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Portraits / Interviews

Lucille Denos, une carrière dévouée au jeu

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Véritable figure de la scène poker depuis plusieurs décennies, Lucille Denos vient de tirer sa révérence, fin 2024, après avoir connu toutes les fonctions autour des tables de jeu, jusqu’à finir Directrices des jeux au Club Barrière, sur les Champs-Elysées. Cette grande amoureuse du jeu a profité de son premier temps libre depuis bien des années pour faire le bilan sur une carrière riche en émotions.

 

Lucille, vous venez de mettre un terme à votre carrière dans le poker, comment avez-vous pris cette décision ?

J’aurais voulu quitter mon poste de Directrice des jeux au Club à Paris ; j’avais rempli ma mission pour l’ouverture et je me suis rendu compte que je pouvais difficilement continuer à cumuler les deux postes de façon satisfaisante. En même temps, la direction chez Barrière avait changé et ils n’avaient pas la même vision de l’avenir que moi. J’avais déjà choisi de former Brian Benhamou pour prendre le relais en anticipation de ma retraite en 2026 et donc nous avons simplement avancé l’échéance.

De quel(s) succès êtes-vous la plus fière au cours de cette carrière ?(inverser avec question suivante)

Après quelques années de travail comme croupière à l’étranger, ma première fierté a été ma nomination au poste de « Pit Boss » (Chef de Partie) dans le casino chez moi à Margate en Angleterre en 1986. À 23 ans, j’étais un des plus jeunes chefs de partie à obtenir un « Green Licence » auprès du Gaming Board Britannique. Des années plus tard, j’étais aussi très fière d’être la première chef de partie féminine nommée à Deauville et peu de temps après la première femme MCD (Membre de Comité de Direction). Je suis fière aussi d’être la seule directrice de tournoi en France à avoir organisé des tournois avec les 3 plus grandes marques : EPT, WSOPE et WPT. À Deauville, nous étions avec Stéphane Godet les premiers à ouvrir les tables de poker en cash game au casino en 2007 à quelques heures de nos concurrents. Et bien sûr, je suis toujours fière de la création, du développement et du maintien du BPT dans ses différents formats depuis 2007 sans interruption (sauf Covid).

 

A quoi ressemblait le monde des casinos et du jeu à vos débuts dans ce milieu ?

Quand j’ai démarré ma carrière dans les jeux, les casinos étaient plus luxueux. Nous, les croupières, étions habillées en robes de soirée et les garçons en smoking et nœud papillon! Les clients venaient également très habillés et même à Deauville en 1988, l’accueil avait des vestes et des cravates à prêter aux joueurs! Depuis, les jeux sont devenus plus accessibles et la mode a changé. Quand un jean déchiré de marque coûte plus cher qu’une robe de soirée, les exigences des dress codes ont obligatoirement changé. J’avoue que ça me manque!

L’offre de jeux a changé aussi car, quand j’ai démarré ma carrière en Angleterre en 1982, le casino ne proposait que le Black Jack et la Roulette Anglaise. L’autorisation d’autres jeux au fil du temps et dans les différents pays où j’ai travaillé, m’a permis d’évoluer en permanence étant toujours prête à apprendre un nouveau jeu!

En arrivant en France en 1988, nous étions les premières femmes à travailler aux tables de jeux dans les casinos. Nous nous sommes retrouvées dans un monde masculin et un peu misogyne mais cela n’a pas duré trop longtemps et ma carrière en est la preuve.

Quel a été votre parcours avant le groupe Barrière, puis au sein du groupe ?

J’ai toujours su que je voulais voyager et donc après avoir appris que le frère d’une amie était croupier sur les bateaux de croisières, je me suis dit que c’était peut-être une carrière pour moi. Peu de temps après, j’ai vu une annonce pour une formation de croupier dans notre casino local et j’ai postulé. Après cette formation en 1982, j’ai travaillé un an en Angleterre avant de partir à mon tour travailler sur les bateaux de croisières aux États-Unis. Ensuite, j’ai travaillé en Afrique du Sud et au Liban en 1985. Je suis retournée travailler chez moi en Angleterre en 1986 et puis à Londres en 1987. En 1988, je voulais continuer mon tour du monde et donc j’ai postulé pour travailler à Deauville. J’avais l’intention de rester un an, mais j’ai rencontré le papa de mes enfants et 36 ans plus tard je suis toujours en France ! J’ai appris des jeux comme la roulette française et le craps et éventuellement ma carrière a progressé. J’ai été nommée sous-chef, chef de table et puis chef de partie. Parallèlement, j’ai repris mes études à la FAC et j’ai obtenu ma Licence, Maîtrise et CAPES avec l’intention de changer de carrière et devenir prof d’anglais. Finalement, la proposition d’un poste de Membre de Comité de Direction à Deauville en 2003 m’a retenue dans les jeux ! Après l’organisation des 2 premiers EPT et suite à l’introduction du poker dans la réglementation des jeux, j’étais nommée Directrice Tournois de Poker pour le groupe en 2007. En 2018, j’ai été nommée également Directrice des Jeux du Club Barrière à mi-temps et j’occupais ces 2 postes depuis.

Comment avez-vous découvert le poker, et comment vous êtes-vous spécialisé ensuite sur ce « produit » de jeu ?

J’ai appris à dealer le poker juste avant de quitter le Barracuda Club à Londres en 1988. Ensuite, lorsque John Duthie, le fondateur de l’EPT, a contacté le Groupe Barrière en 2004 avec le projet EPT (saison 1), étant Anglaise et ayant des connaissances de poker, mon supérieur à l’époque m’a confié le dossier. J’ai collaboré ensuite sur les premiers EPTs avec John et Thomas Kremser, auprès de qui j’ai beaucoup appris. Lorsque la réglementation des casinos a été modifiée pour autoriser le poker dans les casinos en 2007, j’ai été nommée Directrice des Tournois au sein d’une « cellule poker » au siège, avec comme mission d’introduire le poker en cash game et d’organiser des tournois dans les différents casinos du Groupe. Cette nouvelle mission m’a permis de découvrir d’autres aspects du métier comme le marketing, la partie RH et la logistique, mais surtout de voyager à nouveau comme au début de ma carrière.

Quels sont vos trois (ou plus) grands moments et meilleurs souvenirs dans le milieu du poker ?

Avoir organisé un tournoi caritatif à la Tour Eiffel pendant les WSOPE à Enghien-les-Bains reste un de mes plus grands souvenirs. C’était un moment exceptionnel. L’organisation du premier EPT en France en février 2005 (saison 1 de l’EPT) reste toujours en haut de ma liste, ainsi que l’organisation de l’EPT Paris en 2023 et 2024. J’avoue que j’ai adoré collaborer avec Jack Effel pendant les WSOPE. Nous avons fait un binôme professionnel ensemble, mais nous avons aussi beaucoup ri ensemble.

 

Quels joueuses, joueurs et professionnels du circuit allez-vous regretter le plus, et pourquoi ?

Mon équipe (Sébastien, Elliott, Léo D, Clémence, Karine, Olivier) : Ils se sont toujours donnés à fond depuis des années et ils disaient souvent « On le fait pour toi ». Ils ont grandi à mes côtés et ils sont devenus de vrais professionnels. J’en profite pour les remercier encore pour leur implication, leur dévotion et leur courage. Il y avait une ambiance de retrouvailles familiales à chaque événement même avec ceux qui n’appartiennent pas à la famille ! Mes extras (floors et croupiers) m’appelaient souvent leur « Maman Poker » car malgré mes exigences avec les procédures, je les gérais avec une approche presque « maternelle ». Eux aussi vont me manquer. Mes partenaires comme Cedric Billot, Julian Liarte, Hermance Blum ou Gregory Chochon avec qui la collaboration était toujours un plaisir et que je considère comme des amis. Enfin, les joueurs avec leurs anecdotes, leurs bad beats, leurs demandes et leurs conseils. Ils sont trop nombreux pour nommer individuellement ces personnages pro ou amateurs que je revoyais dans chaque tournoi comme des vieux amis retrouvés.

Vous avez aussi rencontré votre compagnon, malheureusement décédé depuis, dans le cadre de votre travail, une personnalité appréciée de tout le milieu du poker. Pouvez-vous évoquer pour nos lecteurs quel homme était Stéphane Godet ?

Stéphane et moi étions un binôme complémentaire, solidaire, partageant les mêmes valeurs de travail. Stéphane était bienveillant et attentionné, toujours prêt à rendre service même aux inconnus. Il était quelqu’un sur qui on pouvait compter dans la vie privée et professionnelle. Pendant que je veillais sur la stratégie dans le respect de la réglementation et des procédures, Stéphane s’occupait plus des finances et surtout du relationnel. Il avait un très bon rapport avec les joueurs et tout le monde se souvient surtout de son sourire.

Si vous deviez changer une chose dans l’histoire du Barrière Poker Tour, que changeriez-vous ? 

J’aurais commencé le tour avec un buy-in plus bas dès le début en 2007. Le premier tour organisé par Barrière Poker fut influencé par 2 choses : nos premières expériences de poker avec le succès de l’EPT en 2005 et 2006 et à l’époque on devait avoir un partenaire en ligne. À la dernière minute, le partenariat n’a pas été signé à cause d’une contrainte réglementaire concernant le branding. On s’est retrouvés alors seuls avec un tournoi trop cher ! Nous avons réduit progressivement le buy-in pendant les mois et les années pour enfin finir avec un middle buy-in Main Event autour de 500€ plus frais. À ce buy-in, nous remplissions les tournois, chose qui est plus positive pour l’image mais il fallait compter sur les revenus périphériques pour trouver de la rentabilité.

Quel regard portez-vous sur l’offre de jeu à Paris, dans les clubs, comme le 104 où vous avez été une personnalité centrale ? 

 

Malheureusement, la réglementation des clubs a des contraintes qui rendent l’exploitation des tournois difficile. En plus, la surface exploitable en jeux n’est pas très grande. Les jeux de contrepartie sont bien évidemment plus rentables que le poker. Sachant que les frais de fonctionnement sont assez élevés pour les établissements de jeux, surtout à Paris, il faut jongler en permanence entre ces 2 types de jeux. Je pense que tous les exploitants à Paris attendent avec impatience l’autorisation de la Roulette et l’utilisation des espaces sera sûrement modifiée afin de créer de la place pour les tables de roulette, qui sont plus rentables que le poker.

 

Garderez-vous toujours un amour pour le jeu ? Comment envisagez-vous votre futur proche ?

36 années chez Barrière mais bientôt 43 années dans ce métier, j’ai la chance de pouvoir dire que j’ai travaillé dans un métier qui m’a passionné. Ma passion était surtout nourrie par l’envie de réussir la qualité de la prestation. Que ce soit « la beauté » dans ma façon de manipuler les cartes et les jetons comme croupière, la qualité de l’organisation d’un tournoi de poker comme directrice de tournois ou la bonne gestion d’une salle de jeux comme directrice des jeux, le fil conducteur était toujours que le joueur quitte la table, le tournoi ou la salle de jeux avec la meilleure expérience de jeu possible, même s’il a perdu. Je ne suis pas encore techniquement à la retraite donc dans un premier temps je vais me reposer, profiter de ma famille et faire mon autre passion qui reste toujours de voyager. Si entre-temps on me propose des missions intéressantes, pourquoi pas.

 

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