Souvent décrié, le champion Danois signe une année 2010/2011 impressionnante. Depuis un an environ, rien ne résiste à Hansen, et ce bon « cycle » semble avoir débuté il y a 9 mois à peine, à Londres, au Casino Empire, lorsque le Danois a trouvé une river miracle contre son ennemi de toujours : Phil Ivey. C’était lors d’un tournoi Heads-Up des WSOP-Europe, et quelques heures plus tard, Hansen remportait la compétition —et son premier bracelet WSOP.
Nous sommes en juin 2011, 9 mois plus tard, et Hansen vient de passer les meilleurs mois de sa vie en terme de poker online : plus de 4 millions de dollars de gains cumulés, aucun downswing mémorable et une régularité incroyable. Ses détracteurs, eux, préfèrent se taire : où est passé le « degenerate gambler » qu’ils connaissaient ? Ce type qui paye avec tout (et surtout rien) dans des coups où les cotes semblent tout simplement impossibles, a-t-il su évoluer ?
« Young gun » du poker à ses débuts lors de ses multiples victoires aux WPT, Hansen a muri. Et ce n’est pas son beau run lors de ce 25 000$ Heads-Up aux World Series Of Poker à Las Vegas qui viendra briser son bel élan. Encore présent dans les huit derniers joueurs, Hansen devra affronter aujourd’hui Matt Marafioti.
Bien sûr, le reste du field est à l’avenant, avec Jake Cody (qui affronte Anthony Guetti, le tombeur de David Benyamine) ou encore Eric Froelich et Yevgeniy Timoshenko (ce vainqueur du WPT Bellagio au visage d’ange, qui avait alors éliminé Bruno Fitoussi à quelques places de la table finale). Gus saura-t-il donc décrocher son deuxième bracelet back-to-back en heads-up ? Début de réponse en fin de journée…
Seulement 48 joueurs restants sur les plus de 720 inscrits au PLO Championship des WSOP à 10 000$ de buy-in, mais de beaux espoirs français à surveiller : deux d’entre eux sont dans le Top 10 des chipcounts (Elie Nakache, 2ème ; Sonny Franco, 8ème) tandis que d’autres noms connus du poker hexagonal sont encore en lice avec un tapis qui leur permettrait de revenir dans la course en tête : David Benyamine (23e), Bruno Fitoussi (36e) et Karim Lehoussine (41e). A suivre dès demain pour déterminer la table finale, avec plus de 1 300 000$ à la gagne !
Ne nous mentons pas : peu de gens mettaient encore une pièce sur Daniel Negreanu depuis plusieurs années. Le joueur toujours sponsorisé (après PokerStars, GG Poker) avait de quoi brûler du buy-in, sans pour autant faire beaucoup de performances. Et voilà qu’il revient par la plus grande porte possible au devant de la scène poker avec une victoire dans le plus beau tournoi de l’année, le 50 000$ mixed-games, toujours aussi relevé.
Petit field, bien sûr, mais une table finale qui avait convoqué aussi bien Phil Ivey que David Benyamine, deux autres gloires absolues de ces variantes. Le Canadien remporte plus de 1 178 000$ mais, et cela n’a pas de prix, l’estime renouvelée de ses pairs !
C’est dans le Poker Player’s Championship à 50 000$ des WSOP qu’on reconnait les meilleurs des joueurs, les plus polyvalents et les plus constants. Et à ces jeux-là, à 13 joueurs restants, il y a un chipleader qui n’est autre que David Benyamine, surement le joueur le plus brillant de toutes les générations. Il annonce d’ailleurs chez nos confrères de Winamax vouloir faire un come-back massif, même en Europe, dans les mois à venir… Restent à ses côtés d’autres grands noms, plus short-stack, comme un certain Phil Ivey, mais aussi Michael Mizrachi et Daniel Negreanu…